Face à l’état de dégradation très avancée de la route qui relie Kayes à Bamako, les populations de la première région ont décidé de prendre leur destin en main. Aujourd’hui vendredi 23 août, elles ont décidé de poser un acte d’envergure qui consiste à bloquer toutes les voies. Ainsi, la circulation de véhicules est empêchée sur tout le long de la route nationale Bamako-Dakar jusqu’à Diboli. Cette actualité brulante a suscité des commentaires sur les réseaux sociaux à la fois révoltants et interpellateurs de la part des Facebookeurs. C’est le sujet de votre Facebookan du vendredi 23 août 2019.
Cheikh Bintou Dramé : Kayes est la première région du Mali et économiquement aussi, mais regardez comment nous sommes. On doit se réveiller nous les Kayesiens et surtout la jeunesse.
Mousso Sidibe : c’est la faute à nous-mêmes tant qu’on acceptera que l’oncontinue de nous distribuer de l’argent pour aller applaudir le président et ses ministres. Kayes est un village pas une région.
Mamady Sissoko : Kayes est la première région du Mali et économiquement aussi, on dirait que c’est un village. Il faut que la jeunesse kayesienne se réveille.
Diafar Dit Diallo : il est temps que la jeunesse kayesienne soit consciente de ce qui se passe dans la région. Mais malheureusement, les jeunes sont trop occupés à faire du thé dans les grins ou encore avoir une moto Jakarta au lieu de manifester pour avoir des hôpitaux, de bonnes écoles ; de bonnes routes et rendre la ville propre.
Adama Drame : Kayes est la région la plus négligée au Mali.
Quand vous regardez la région de Ségou par exemple, il n’y a même pas une université. Kayes à quoi comme symbole de la première région ? Vraiment, si la jeunesse kayesienne ne se réveille pas au lieu de passer toute la journée à faire du thé, Kayes deviendra la dernière région du Mali. Continuez à dormi et vous verrez.
Mady Diakité : il faut que Kayes info s’implique pour passer le message au peuple malien. Kayes Ville manque de tout en ce qui concerne l’assainissement surtout pendant l’hivernage, les routes sont impraticables à tous les niveaux. C’est bien dommage d’abandonner une très jolie ville.
Niamoto Sissoko : mes chers compatriotes kayesiens, Kayes ne peut pas se développer sans les Kayesiens. Tous les Kayesiens riches abandonnent Kayes. Pour preuve, Bamako est plein de kayesiens qui ne se préoccupent jamais de Kayes. Dans de telles circonstances, Kayes ne sera jamais développé. Je demande à tous les kayesiens de changer de comportements et de regards sur la cité des rails et s’unir pour sortir Kayes du gouffre.
Mamayi Djikinez : Mamady Sissoko, Kayes était la première région avec notre premier président. Depuis que Moussa Traoré est devenu président, Kayes est devenu la dernière de toutes les régions du Mali. Moussa Traoré vit toujours, demande lui ce qu’il a fait pour la région de Kayes. Alpha Oumar Konaré la même chose.
Moussa Amadou Diaby : c’est comme si la région de Kayes est envoutée je ne sais pas. Avec ses ressources naturelles, c’est toujours la galère avec son corollaire de chômage des jeunes.
L’or ne brille pas pour la région de Kayes. Il faut se rendre
à Keniéba pour voir l’absence de goudron, les coupures intempestives de courant et de l’eau. Et tous ces drames se passent au vu et au su de tous les Kayesiens qui ne pipent mots. On n’en peut plus. Maintenant, ça suffit, il faut que ça change. Loin de vous physiquement, mais je suis de cœur avec vous pour cette lutte. Nous avons besoin de notre train, le patrimoine des Kayesiens.
Akibou Doucanse : nous sollicitons ce grand rassemblement avec un grand plaisir. Soutenons les intérêts communs de notre chère région.
Kebe Ib : il faut que les Kayesiens se lèvent. Seule la lutte libère. Que tout le monde se met en tête que si nous restons assis le gouvernement ne fera que détourner nos impôts et taxes pour leur seule cause alors que nous les populations nous manquons de tout. Kayes est le moteur de l’économie du Mali, mais la région la plus oubliée par l’État aussi.
• Kebe Ib : pas seulement la route Kayes-Bamako, mais aussi d’autres destinations vers les cercles. Nous voulons que l’aéroport soit opérationnel ainsi que l’amélioration du plateau sanitaire à Kayes. Nous voulons une université à Kayes. Une autre chose très importante c’est de mettre fin à la déforestation de la région. Il y a beaucoup de choses à faire, mais ça ne se fera jamais tant que les Kayesiens pensent que tout doit être fait par Bamako.
Lakamy Doucoure : les Kayesiens doivent se donner la main, mais hier lors de la réunion, j’ai vu des Kayesiens qui veulent se prendre les pieds. Je demande à tous les vrais Kayesiens et Kayesiennes de faire tout pour la réussite de cette cause noble. Les transporteurs n’ont pas donné un ton fort en déclarant qu’ils vont bloquer tous les axes principaux. Et puis, on doit cesser de payer les péages et nos impôts, tous ces gens travaillent pour leurs poches. Restons assis, on verra bilaye, dans 2 ans le pays sera une favela. Wa salam.
Adam’s Coulibaly : ce n’est pas seulement la route Bamako Kayes. Elle n’a tenu aucune de ses promesses, même le trajet 3e pont Missabougou-Yirimadio, rien de cela.
Malick Konate : Mme la Ministre, notre route Kayes-Bamako ou rien. Chacun derrière sa ville. Je suis kayesien et je soutiens cette lutte. Rendez-vous le vendredi 23 août 2019.
Hamady Camara : c’est vous qui avez dit qu’elle travaille.
Malick Konaté : Hamady Camara, je retire mes mots aujourd’hui. Mais ma bouche n’a pas de frontières… quand tu fais bien… on le dit dans le cas contraire aussi…
Mahamadou Seyba Traore : Malick Konaté, demain je vais chercher la publication dont tu disais qu’elle doit être maintenue à son poste, comme tu fais aussi aux autres.
Fatoumata Bébéni Soumaré : et pour nous alors,
la route de NARA est plus menacée que celle de Kayes. Réglez pour nous d’abord Mme la ministre.
Abdramane Fofana : je suis de Nioro du Sahel, je vous soutiens depuis CI.
DG Achille : je suis à Koutiala, mais je vous soutiens totalement, car c’est une lutte pour le développement. Bon vent à vous et la victoire sera Kayes.
Oumar Diarra : on fait ensemble. On est tous derrière Kayes aujourd’hui et le 14 septembre sur la route Fana-Beleko-Mena-Kignan-Doumanaba-Tabarako qui est presque bloquée.
Abdoulaye Soukouna : tout à fait, nous sommes tous kaysiens, on va lutter pour ça si possible marcher sur Sébénikoro.
Moussa Toure : un désastre pour le Mali : pendant que dans les autres pays on construit des autoroutes à 6 voies double sens, au Mali on se contente d’une circulation alternée comme sous le régime GMT des années 86. Le Mali avec ces autorités du moyen âge a vraiment du chemin à parcourir.
Docko Barry : Malick Konaté, on a tes archives aussi hein, de plus, elle est aussi de Kayes.
Dramane Dembélé : vous avez raison, mais sachez que les entreprises ne travaillent pas pendant l’hivernage.
Batoma Camara : c’est vous qui avez voté IBK, donc il n’y a pas de problème.
Drissa Diarra : est-ce qu’on peut élire un président de la République sans vote ? Les gens ne sont pas obligés de faire le même choix, je pense. C’est une question de volonté, d’engagement et de responsabilité ! Tu n’as rien dit ici quand même ma sœur !
Il faut éviter de tenir ces genres de propos insensés quand les gens consciencieux font face à ces genres de situations sérieuses !
Batoma Camara : Drissa Diarra, mon frère, depuis le premier mandat, tout le monde sait qu’IBK a échoué, mais il a été réélu encore.
Diplomate De L’ombre : Batoma Camara, il faut avancer, tu es loin derrière.
Waly Konaté : oser lutter, c’est oser vaincre ! La lutte continue toujours. Trop, c’est trop, il faut que le tronçon Kayes-Bamako soit réparé et aussi redémarrer le train.
Boubacar N’gaïdo : le problème est que les ténors de ces mouvements de protestation ne sont que des opportunistes, à Kati on s’est tu, pourquoi, parce que…
Mangané Ousmane : il est temps que le gouvernement agisse pour sauver cette route.
Aboubacar Ouologuem : c’est avec eux qu’IBK a fait 100 %. Tout sauf ce qu’ils disent.
Sissoko Youssouf : Samba Traore, souvent le silence est sage quand on n’a rien à dire.
Thierno Oumar Camara : salam Aleykoum, la population kayesienne doit simplement ouvrir les yeux, l’erreur est humaine, mais y persévérer, c’est autre chose. Toujours, on ne fait qu’élire les faibles d’esprit, qui n’ont aucun souci sauf leurs poches. Je me nomme Thierno Oumar Camara, né à Kayes et grandi à Kayes. Arrêtons d’élire les faibles d’esprits, des élus qui n’ont même pas l’art de revendiquer leurs droits à l’Assemblée nationale.