Au Mali, la première journée des épreuves du Diplôme d’Etudes fondamentales (DEF) a commencé ce lundi 27 juin 2022.A cette occasion, le lancement de l’examen a été effectué par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga au Groupe scolaire Sogoniko 2, dans le district de Bamako.
Comme annoncé, les élèves de la classe de 9ème année sont en pleine évaluation. Pour ce début d’examen du DEF, session juin 2022 au Mali, le ton a été donné par le Dr. Choguel Kokalla Maïga, chef du gouvernement malien. Il s’était fait accompagner par la ministre de l’Education nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane, en compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Keïta, le ministre de l’Administration territoriale et son homologue de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. À l’occasion de ce lancement des épreuves, le Premier ministre Maïga a adressé ses vifs remerciements et salutations à l’administration scolaire et au corps enseignant. Aux élèves candidats, il a exprimé ses vœux pour la réussite aux examens. Mettant l’occasion à profit, le chef du gouvernement a insisté sur la moralisation des examens en cours. Au même moment où le PM et quatre(4) membres du gouvernement étaient au Groupe scolaire, certains ministres se trouvaient dans les régions du pays pour le lancement des épreuves. Le Dr. Maïga a invité, lors du lancement des épreuves, les élèves à être concentrés et à bien lire les sujets avant de les traiter. Habillé dans un boubou purement traditionnel, Choguel Kokalla Maïga tenait à confier ceci aux candidats en salle d’examens : « Vous êtes les futurs cadres de ce pays et le Mali compte sur vous ». Conformément aux explications postées sur la page Facebook de la Primature, le nombre de candidats inscrits pour les épreuves de fin d’année scolaire 2021-2022 est de 237 540 élèves. En prélude au déroulement des épreuves du DEF en cours, la ministre de l’Education nationale a organisé un déjeuner de presse pour la moralisation des examens de fin d’année. Il s’agissait, via ledit déjeuner, de sensibiliser les acteurs impliqués dans le déroulement des examens en vue d’éviter la fraude. Par la même occasion, la ministre Sidibé Dédéou Ousmane a encouragé les uns et les autres à mettre un terme à la fuite des sujets. « Il y a la fuite du sujet, il faut que nous combattions cela. Il y a aussi la fraude et c’est dommage que des responsables de l’administration scolaire et des acteurs de l’école soient à la base d’un tel comportement répréhensible », expliquait la ministre. Qu’il s’agisse des élèves candidats aux examens du DEF ou des candidats à d’autres examens, la cheffe du département tient à rappeler que le téléphone est formellement interdit dans les salles. « Il n’y a pas de problème pour ceux qui remettent leur téléphone aux surveillants en rentrant en salle d’examen. Mais ceux qui rentrent avec le téléphone, s’ils sont pris en flagrant délit de fraude, ils vont assumer les conséquences », a-t-elle confié. Pour sa part, le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation, Mahamadou Keita, a ajouté que « le choix, le traitement et l’acheminement des sujets font l’objet d’une très grande rigueur ». Depuis un certain nombre d’années maintenant, dit-il, « on a imaginé des stratégies pouvant nous permettre de déceler là où l’enveloppe contenant le sujet d’examen est ouverte ». C’est cette stratégie qui a permis aux responsables de savoir, l’année dernière, qu’une enveloppe contenant le sujet d’examen a été ouverte dans un centre à Kolokani, ainsi que dans un autre à Kayes, explique le responsable. Aussi, le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation fera part que 141 candidats inscrits aux examens du DEF se trouvent en Mauritanie. Une équipe a été dépêchée pour la supervision de leur examen. « Pour ce qui concerne l’intérieur du pays, nous avons 9495 candidats qui sont en situation de déplacement à cause de l’insécurité. Le gouvernement a débloqué 171 millions F CFA pour leur prise en charge », explique le directeur. À ses dires, il n’y a pas de risque que les examens soient entachés d’irrégularités, si les surveillants font correctement leur boulot.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS