L’examen pour les brevets de techniciens (BT1 et BT2) a débuté hier et s’achèvera le jeudi prochain. Cet examen sanctionne la fin du cycle de l’enseignement secondaire technique et professionnel. Pour cette année, Ils sont 38.220 candidats inscrits au niveau national, repartis dans 181 centres au niveau national à vouloir décrocher les attestations de BT1 et 2. Pour encadrer les postulants, 3.092 surveillants ont été mobilisés.

Le français, la comptabilité, le secrétariat de direction, le bâtiment, le dessin bâtiment, l’électro-mécanique, la mécanique auto et les travaux publics sont les disciplines dans lesquelles les candidats seront évalués. L’Académie d’enseignement de Bamako-rive droite présente 4.003 au BT1, y compris 1.880 filles, soit 46,96% des candidats. Les candidats libres (CL), eux, représentent 34,07% des postulants. Pour le BT2, les candidats inscrits sont au nombre de 1.563, dont 45,87% sont des filles. Les CL représentent 33%.

Dans cette Académie d’enseignement, si les candidats du BT1 composent dans sept centres d’examen, ceux du BT2 sont repartis dans 5 centres et 68 salles.

Le centre d’examen de l’Institut de formation professionnelle Sonni Ali Ber (IFP-SAB), où le ministre de l’Éducation a donné le coup d’envoi des épreuves, regroupe 5.566 candidats au BT1 et 2, y compris 105 postulantes, encadrés par 41 surveillants.
Dans les différents centres d’examen, des slogans de sensibilisation étaient affichés sur les murs. À l’Institut Sonni Ali Ber, il était 7h 30 mn quand on a commencé la fouille des candidats au grand portail. Tous étaient soumis à la fouille et au respect des gestes barrières, notamment le port des masques. Les téléphones, les sacs et autres petits objets strictement interdits dans les centres ont été récupérés. Seuls les matériels didactiques étaient admis dans les salles d’examen.

Le ministre de l’Éducation nationale, Pr Doulaye Konaté, s’est rendu tôt le matin au Centre de l’IFP-SAB. À 8 heures, la cloche a retenti pour annoncer le démarrage des épreuves. Le ministre a ouvert la première enveloppe contenant les épreuves de français dans la salle N°3 de ce centre d’examen, en donnant symboliquement un sujet à une candidate. Trois dissertations et la contraction de texte étaient les sujets au choix de l’épreuve de français.

Au moment où notre équipe de reportage arrivait au centre d’examen du lycée Ba Aminata Diallo (LBAD), le président du centre, Idrissa Seyba, supervisait des équipes qui établissaient les statistiques des candidats présents et absents.
Au-delà des absences constatées, aucun problème majeur n’a été signalé. L’examen a démarré à l’heure indiquée avec l’épreuve de comptabilité. Tous les surveillants et candidats portaient des masques.

Le centre d’examen du LBAD accueille 1.020 CL inscrits, dont 4 candidats réguliers. Ils sont tous des garçons, repartis dans 34 salles pour 70 surveillants. La candidate Sarata Diakité a trouvé que l’épreuve de comptabilité était abordable. Le Pr Doulaye Konaté a donné des conseils pratiques aux candidats. «L’examen n’est pas un piège. Il est comme les compositions en classe.

Mais seulement les mesures sont strictes à l’examen. Détendez-vous ! Nous tenons à l’égalité de chance entre les candidats. Nous allons nous battre énergiquement contre la fraude», a laissé entendre le ministre de l’Éducation nationale.

Sidi Y. WAGUÉ

Source: L’Essor- Mali