Michel Martelly est reçu à la Maison Blanche ce jeudi 6 février. Cette première rencontre avec Barack Obama est le point d’orgue d’une visite officielle qui a commencé hier par une réception au département d’Etat.
Une réception chaleureuse, qui ne reflète en rien des dossiers qui doivent être discutés, à la Maison Blanche, au département d’Etat, mais aussi lors d’un petit déjeuner à la Chambre des représentants : des élections attendues depuis plus de 2 ans, et un dialogue difficile avec l’opposition.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Le climat est cordial, mais la pression est forte sur le chef de l’Etat haïtien Michel Martelly, qui a eu l’occasion hier de faire un point avec John Kerry. Quatre ans après un tremblement de terre dévastateur, Haïti doit sortir de sa situation de pays en reconstruction, pour aller vers le développement, et enfin organiser des élections, avec la participation, toujours incertaine, de l’opposition.
C’est le souhait du secrétaire d’Etat américain : « Les élections se dessinent à l’horizon, et pour la première fois, tous les postes devraient être pourvus. Et c’est bien dans cette direction que nous souhaitons voir avancer les choses ».
Quant à Michel Martelly, le président du pays le plus pauvre du continent américain, il exprime le souhait de sortir de cette situation de pays sous perfusion, et espère voir Haïti enfin devenir une terre d’investissements : « Je suis ici pour parler de la nouvelle Haïti…Haïti qui veut se libérer de l’aide extérieure ».
L’une des porte-parole de Barack Obama a fixé le cadre de l’entretien qui aura lieu aujourd’hui avec Michel Martelly : « Les Etats-Unis attendent pour Haïti des élections libres et transparentes qui permettent aux Haïtiens de s’exprimer, et qui assurent enfin une stabilité politique alors que la situation actuelle, toujours critique, entrave la route vers le progrès».
Source: RFI
