A cinquante jours de périlleuses élections de mi-mandat, lors desquelles les démocrates pourraient perdre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants, le démocrate a tenu à dresser un bilan flatteur de son action. Il a déclaré que la pandémie de Covid-19 était “terminée” aux Etats-Unis. “Si vous regardez autour de vous, personne ne porte de masque, et tout le monde a l’air en plutôt bonne forme”, a-t-il assuré.
Sur le front de l’inflation, principal sujet sur lequel l’attaque l’opposition, Joe Biden s’est là encore voulu confiant. “Nous allons mettre l’inflation sous contrôle”, a-t-il promis, balayant d’un revers de main les statistiques décevantes sur les prix à la consommation, publiées en début de semaine.
Des avertissements à Pékin et Moscou
Le président a par ailleurs à nouveau assuré que les troupes américaines défendraient Taïwan si l’île était la cible d’une “attaque sans précédent” de la Chine, une déclaration qui devrait provoquer la fureur de Pékin. Joe Biden a aussi dit avoir prévenu son homologue chinois, Xi Jinping, d’un risque de fuite des investisseurs si Pékin violait les sanctions imposées à la Russie à cause de son invasion de l’Ukraine.
Il a enfin renouvelé sa mise en garde au président russe Vladimir Poutine sur l’utilisation d’armes chimiques ou nucléaires en Ukraine. “Cela changerait le cours de la guerre d’une façon jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-il averti, promettant une réponse “conséquente” des Etats-Unis si cette étape venait à être franchie.