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Etat défectueux des routes : La responsabilité de la Ministre Traoré Seynabou Diop pointée

Un fait notoire aujourd’hui au Mali est l’état défectueux de nos routes. Même celles qui sont nouvellement construites offrent l’air d’une vieillerie. Les travaux souvent exécutés ne reflètent pas le financement qui y est injecté. Mme Traoré Seynabou Diop ne sabote-t-elle pas la politique du Chef de l’Etat ?

 

Pour faciliter la circulation des biens et des personnes au Mali et alléger les souffrances des populations liées à la circulation routière, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a entrepris une vaste campagne d’entretien et de construction d’infracteurs routières à l’échelle nationale, en mettant en œuvre un projet dit « Programme Présidentiel d’Urgences Sociales ». Un programme qui est un vaste chantier du Président de la République visant à réduire de façon significative les inégalités dans l’accès aux services sociaux de base pour la période 2017-2020.

Essentiellement basé sur les secteurs de l’Eau, de la Santé, de l’Energie et des Pistes rurales, il (ce programme) concerne également la route dont l’accent est mis sur la préservation de l’existant pour assurer le renforcement de l’entretien courant de plus de 42.000 km, mais aussi la construction des nouvelles dont Mme le Ministre des Infrastructures et de l’Equipement en a la charge. C’est dans ce cadre que des milliers de kilomètres de routes ont été construits ou entretenus à Bamako et dans les Régions.

Paradoxalement, ce sont ces nouvelles routes construites surtout dans la capitale bamakoise qui offrent la souffrance à ses pratiquants tout comme celles construites il y a longtemps. La plupart des routes construites sous Mme Diop présentent un état de délabrement notoire au point que d’aucuns s’interrogent sur la nécessité du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales du Président IBK. Aujourd’hui, il est difficile de circuler convenablement à Bamako, surtout quand il pleut. Des nids de poules par-ci, des endroits totalement détériorés par-là, exposant les usagers aux accidents graves, par conséquent à la mort.

Par ailleurs, il suffit qu’un usager cycliste, motocycliste ou piéton, se déplace sous ou après une pluie empruntant l’une de ces voies dégradées. Tout de suite c’est un automobiliste qui le couvre d’eaux sales par simple passage de son véhicule dans l’un des trous boueux.

Tout récemment, la colère des jeunes de Kati, de Djédjeni et de Kolokani a fait bouger les lignes. Les travaux de réhabilitation de la route Kati-Kolokani-Didiéni seront lancés courant octobre 2018, sur financement du Budget national, pour un montant de plus de 78 milliards de francs CFA. Il en est de même pour l’Axe Tour de l’Afrique-Yirimadio-3e pont de Bamako, dont les travaux seraient en cours pour un montant d’un peu plus de 33 milliards de francs CFA, entièrement financés sur le Budget national.

C’est le début du commencement comme le dirait l’autre. Aujourd’hui, nombreuses et légitimes sont les attentes des Maliens par rapport à cette situation. Certes, le développement du réseau routier national est et demeure une priorité. Mais, il faut que le travail effectué reflète la qualité supérieure relativement aux financements, que seul le Ministre des Infrastructures et de l’Equipement en est responsable.

La Rédaction

Source: L’Observatoire

 

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