La Banque malienne de solidarité (BMS SA) a tenu, jeudi dernier, à son siège, la 57é session de son Conseil d’administration (C.A). L’ouverture de cette session consacrée essentiellement à l’examen et à l’adaptation du projet de budget 2019, l’arrêté et la validation du rapport d’examen limité des commissaires aux comptes au 30 juillet 2018 était présidée par le Dr Bocari Tréta, président dudit Conseil.
L’occasion était alors bonne pour le directeur général de la BMS-SA de présenter brièvement le contexte socioéconomique qui prévaut au moment où les administrateurs devaient se pencher sur «les grandes actions et orientations stratégiques» de l’institution financière au titre 2019. Ce budget 2019 «est inspiré des reformes, baloises d’une part et d’autre part, des besoins d’exploitation 2019 et du contexte économique et sécuritaire de notre pays», a soutenu Babaly Ba.
Cet environnement difficile, a-t-il poursuivi, n’entamera en rien la détermination de la BMS-SA pour atteindre ses objectifs de ressources et d’emplois. Pour preuve, les ressources 2019 se chiffreront à 721,8 milliards de FCFA, contre une estimation de réalisation de 684,2 milliards FCFA en 2018, soit une hausse de 5,5%, a dit le patron de la banque.
Ajoutant que les dépôts clientèles devraient augmenter de 43,3 milliards de FCFA en 2019, passant ainsi de 489,7 milliards en 2018 à 533 milliards de FCFA en 2019. Quant aux prévisions d’emplois pour 2019, elles sont évaluées à 808,9 milliards de FCFA, en hausse de 58 milliards de FCFA. Les crédits à la clientèle pourraient, eux, atteindre 565 milliards de FCFA en 2019.
En augmentation de 11% par rapport à 2018, la prévision du produit net bancaire pour l’exercice 2019 est estimée à 35,78 milliards de FCFA. Alors que le résultat net prévisionnel pour 2019 devrait sortir à 9,6 milliards de FCFA.
Pour arriver à la réalisation de ces objectifs de recettes, la Banque a ciblé six actions majeures qui marqueront l’année 2019.
Elles consistent à l’extension du réseau de transfert rapide d’argent, l’achèvement de la transformation de la succursale BMS d’Abidjan en filiale, la création de cinq nouvelles agences. Aussi la Banque entend-elle procéder à l’augmentation du volume des financements de l’économie nationale PME/PMI et à la poursuite des efforts de mobilisation des ressources internes et externes de la clientèle.
Cheick M. TRAORÉ
L’Essor