Selon les autorités
Le bilan des inondations suivies d’éboulements, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), est passé de 176 à 205 morts, dimanche, trois jours après la catastrophe, ont indiqué les autorités.
La catastrophe a frappé les grandes localités de Bushushu, Nyamukubi situées dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
« Nous avons à ce jour comptabilisé 205 morts mais le nombre de disparus reste important, soit plus de 100 personnes qui manquent à l’appel après ce drame », a déclaré à Anadolu, Thomas Bakenga, administrateur du territoire de Kalehe.
« Les blessés ont été évacués dans des hôpitaux mais les besoins sont énormes. Ma juridiction a été réduite en zone sinistrée », a-t-il ajouté.
Les Nations Unies à travers leur mission de maintien de la paix en RDC se sont « pleinement mobilisés pour assister les autorités provinciales et locales et apporter les premiers secours », a déclaré dans un communiqué, la représentante du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita.
Débordées, les autorités ont décidé d’enterrer les victimes des inondations dans des fosses communes.
Dans la localité de Bushushu, des dizaines de corps ont été entassés dans une fosse commune, a indiqué Delphin Birimbi, président de la société civile de Kalehe.
Le gouvernement a décrété une journée de deuil national, à observer lundi.
Kalehe longe le littoral déboisé du lac Kivu et enregistre des drames aux bilans lourds. En avril 2019, plus de 200 personnes étaient mortes dans le naufrage d’une pirogue motorisée sur le lac Kivu.
Octobre 2014, des pluies diluviennes et des coulées de boue avaient ravagé plusieurs villages du territoire de Kalehe, faisant plus de 100 morts et d’innombrables disparus.
Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa