«L’occupation anarchique et irrégulière » des voies publiques par des véhicules en panne, des épaves, est devenue un problème de sécurité à Dakar. Contre le phénomène, les autorités ont décidé de prendre leur bâton de pèlerin.
Elles invitent les occupants anarchiques à libérer les voies publiques pour ne pas encourir des peines prévues par les textes en vigueur.
Dans un communiqué du préfet du département de Dakar, en date du 23 novembre 2021, il est indiqué : « Dans le cadre de l’amélioration de la fluidité de la circulation et du cadre de vie dans la capitale, des opérations de désencombrement des emprises des axes routiers sont régulièrement menées ».
Ces opérations sont le fruit de la coopération entre la Direction générale du Cadre de vie ; du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique ; de l’Ageroute ainsi que des communes et des autres services concernés.
Enlever les épaves pour élargir les voies
Ces activités de désencombrement de l’espace public sont en effet régulièrement menées par le ministère de tutelle. En août 2021, dans le cadre du programme « Un Week-end, une commune », le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a organisé une journée de nettoiement et de désencombrement des espaces, situés aux alentours de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar.
En décembre 2020, la Direction de la lutte contre les encombrements dudit département ministériel a organisé également, sur l’autoroute de l’aéroport, une opération pareille. Celle-ci a permis de dégager 32 véhicules, 1 tricycle, 1 kiosque (gargote mobile), 6 ateliers de mécanique auto, 2 ateliers de tôlerie, 3 vulcanisateurs, 4 laveurs de voitures, 2 abris provisoires, 9 tonnes d’ordures,19,2 tonnes de fer, 80 m³ de gravats, 113 bidons de 20 L. 2160 m² de surface ont été raclés lors de ladite opération.
Selon le directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, Abou Ba, ces opérations visent non seulement à « enlever les épaves de véhicules, mais également à élargir la route ».
Chiencoro Diarra