Un tour dans ces espaces suffit pour s’enquérir de l’état délabré de ces sites. Créés pour permettre à la population de respirer l’heure naturelle dans la ville de Bamako, précisément celle de la commune IV, les espaces verts en face du monument ‘’Bougie ba’’ et de la place CAN sont délaissés par la mairie de la commune IV qui est chargée de l’entretien desdits espaces. Situés en plein cœur de l’ACI 2000 pour embellir le quartier, la maire Adama Bérété et son équipe sont entrains de saboter les efforts de plus hautes autorités à travers une négligence notoire de l’entretien.
Transformé en parking par les visiteurs de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM), l’Agence pour la Promotion d’Emplois des Jeunes (APEJ), la Banque Atlantique et bien d’autres structures, l’espace vert du monument Bougie Ba est entrain de perdre toute sa valeur à cause de l’imprudence de la mairie de commune IV, quand bien même qu’elle dispose de tous les moyens nécessaires pour entretenir ces espaces verts.
Se sentant coupable des faits et n’ayant aucune explication claire à donner au grand public, les maires et ses conseillers ont donné une fin de non recevoir à nos sollicitations pour aborder la question.
Pourtant toutes les études démontrent que les espaces verts ont un effet très positif sur la santé. Ils encouragent à l’activité physique, améliorent la qualité de l’air, réduisent le stress… et permettent ainsi de réduire la prévalence de certaines maladies. Des études approfondies sur l’impact des espaces verts sur l’obésité démontrent de forts effets positifs sur la surcharge pondérale.
Bons pour la santé, pour l’économie et pour l’environnement, les espaces verts pourraient s’imposer comme un atout majeur pour les villes. Toutes les études démontrent ainsi que les espaces verts ont un effet très positif sur la santé. Selon les spécialistes, 10 % des espaces verts en plus dans un rayon d’un kilomètre permettraient de traiter l’asthme et l’hypertension.
Dans ce monde de réchauffement climatique, les espaces verts pourraient être le meilleur moyen de le rendre supportable. Cette vision n’est pas comprise par les autorités communales du Mali qui jouent avec la santé des populations.
MD
Source: Journal l’Empire