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Escrime, tournoi de la CEDEAO : LE MALI SURVOLE LES DEBATS

juniors maliens ont remporté haut la main la compétition, totalisant 12 médailles dont 5 d’or, 2 d’argents et 5 de bronzes. Le Mali s’adjuge ainsi le trophée pour la deuxième fois en autant d’éditions

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Les juniors maliens en rêvaient, ils l’ont fait. Vendredi dernier dans une salle du Palais des sports en délire, les sélections nationales féminine et masculine juniors ont remporté le tournoi de la CEDEAO pour la deuxième fois d’affilée, totalisant 12 médailles dont 5 médailles d’or, 2 médailles d’argent et 5 médailles de bronze. Loin derrière les protégés du sélectionneur national Maître Issa K. Coulibaly, on retrouve le Sénégal qui a récolté 1 médaille d’or et 2 médailles d’argent, tandis que le Togo complète le podium avec 2 médailles d’argent. Les jeunes escrimeurs maliens ont donc survolé cette deuxième édition du tournoi de la CEDEAO qui a coïncidé avec le 40è anniversaire de l’organisation ouest-africaine. Signe de la suprématie malienne ou plutôt du renouveau de l’escrime de notre pays, la victoire retentissante du jeune Yacouba Sylla qui a créé la sensation en dominant le grand espoir de l’escrime sénégalaise, Bourama Sagna. Alors que Maliens et Sénégalais luttaient pour la première place du tableau masculin, l’international junior s’est offert le scalp du capitaine du Sénégal, permettant ainsi au Mali de s’imposer 45-38 et d’enlever la médaille d’or. C’est vrai que le terrain avait été balisé par Boubacar Ballo et Abdoul Kané qui ont permis au Mali de prendre le large d’entrée de jeu (8 touches d’écart). Mais malgré cette confortable avance, la partie n’était pas gagnée pour la sélection nationale masculine et tout le monde redoutait le face à face entre Yacouba Sylla et le meilleur escrimeur sénégalais du tournoi, Bourama Sagna. C’est dire donc si le grand espoir de l’escrime malienne a surpris son monde en parachevant le travail de ses coéquipiers en dominant celui qui portait tous les espoirs de médaille d’or du Sénégal. Le combat entre les deux jeunes combattants restera incontestablement comme l’un des moments les plus forts de cette deuxième édition du tournoi de la CEDEAO. Cette remarque vaut aussi pour la finale féminine de l’épée qui a mis aux prises, Mariam Théra et la meilleure escrimeuse du moment du Togo, Françoise Koutoglo. Dans cette confrontation, tout plaidait pour la Togolaise qui est présente à ce niveau depuis plusieurs années et qui a réalisé un parcours sans faute lors des éliminatoires. On se demandait à quelle sauce la «petite» Mariam Théra allait être mangée par son adversaire, mais curieusement la pensionnaire du dojo du Camp Para ne tremblera pas face à Françoise Koutoglo. Non seulement elle a su garder son sang froid de bout en bout, mais plus étonnant, la jeune malienne a réussi à faire craquer son adversaire sur le plan mental. Et quand elle porta l’estocade à la Togolaise en marquant la touche victorieuse, Mariam Théra se précipitera dans les bras du secrétaire général de la Fédération malienne d’escrime (FME) Moussa Samaké, avant de pleurer à chaudes larmes. Auparavant, la multiple championne du Mali et actuelle N°1 de l’escrime féminine de notre pays, Alima Dembélé avait privé la même Françoise Koutoglo de la médaille d’or, s’imposant 15-14 dans la finale du Sabre. En fait, excepté la finale masculine de l’épée remportée par Bourama Sagna du Sénégal face à Nio Traoré du Mali, les protégés du sélectionneur national, Maître Issa K. Coulibaly se sont illustrés dans toutes les autres épreuves et le standing ovation du public du Palais des sports qui a accompagné la proclamation des résultats traduisait parfaitement la joie du camp malien. En 2013 lors de la première édition, le Mali avait également terminé en tête du classement général, mais c’est le Sénégal qui avait été sacré chez les filles. Cette fois, la sélection masculine a survolé les débats et les deux escrimeuses les plus en vue du pays, Alima Dembélé et Mariam Théra ont également fait parler d’elles en remportant chacune le précieux métal. Lors de la cérémonie de clôture, le président de la Fédération malienne d’escrime (FME) rendra un vibrant hommage à nos combattantes et combattants, avouant qu’il ne s’attendait pas à une telle moisson du Mali. «Les jeunes ont fait honneur aux couleurs nationales. Ils ont réalisé une belle performance qui confirme la montée en puissance de l’escrime malienne, soulignera Wahabou Zoromé. Je suis fier des résultats du Mali, c’est un grand jour pour notre pays, singulièrement le monde de l’escrime nationale. Maintenant nous devons tout faire pour poursuivre sur cette lancée», ajoutera le premier responsable de la FME, en présence du directeur national de l’éducation physique et des sports, Mahamadou Sidibé et de plusieurs responsables sportifs du pays. Cette deuxième édition du tournoi de la CEDEAO a regroupé les sélections juniors de cinq pays que sont le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger et le Togo. Les combattantes et les combattants se sont affrontés en individuel et en équipe et le tournoi était supervisé par le directeur technique de la Confédération africaine d’escrime (CAE), Hassan Zouari. -LES DELEGATIONS PROLONGENT LA FÊTE-Le programme de la commission d’organisation prévoyait le retour des pays au bercail samedi c’est-à-dire 24h après la fin du tournoi. Mais après la cérémonie de clôture, les chefs des délégations ont officiellement demandé à la Fédération malienne d’escrime (FME) de leur accorder 24h de plus pour leur permettre de «récupérer et de visiter Bamako». «Cette 2è édition du tournoi de la CEDEAO a été une belle fête, nous avons passé de bons moments avec nos hôtes du Mali, mais le séjour a été trop bref. Nous avons donc demandé à la Fédération malienne d’escrime de nous accorder 24h de plus pour nous permettre de visiter Bamako et de prolonger la fête», confiera un chef de délégation visiblement émerveillé par l’hospitalité malienne. «Toutes les délégations ont tenu à faire des photos de famille avec le président de la Fédération malienne d’escrime. Tous les pays sont contents d’avoir participé au tournoi, il n y a pratiquement pas eu de fausses notes. C’est un bon point pour le Mali», dira pour sa part le secrétaire à l’organisation de la FME, Laya Karembé. Comme le dit l’adage, «tout est bien qui finit bien» S. B. TOUNKARA

 

Source : Essor

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