Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, a présidé la réunion de la Fondation Santé Environnement. L’ordre du jour a porté sur la présentation du plan stratégique décennal 2021-2030 et la conversion des actions à mener conjointement avec les différentes parties prenantes. C’était, le jeudi 17 février, en présence de l’administrateur général de ladite Fondation
Depuis sa création en décembre 2007, la Fondation est une organisation à but non-lucratif. Elle a pour but de mettre à disposition l’expertise de son réseau pour aider à établir et à renforcer les liens entre les secteurs aux fins de créer des synergies et des externalités positives pour la protection de la santé et de l’environnement. Elle a, entre autres, mené plusieurs études et enquêtes sur la gestion écologique des déchets, la pollution par les teintureries, les tanneries, les enquêtes de perceptions sur la loi 23-2014 sur l’importation la production et la commercialisation des sachets plastiques ainsi que sur la pollution de l’air dans le district de Bamako. Parmi les axes prioritaires de la Fondation, il s’agit d’amener les parties prenantes à travailler ensemble, à mobiliser les citoyens, à montrer qu’un autre avenir est possible, et à cartographier l’interface santé, climat et environnement.
Selon le secrétaire général de la Fondation, Mohamed Salia Sokana, la Fondation Santé Environnement a participé à des projets conjoints avec l’ANGESEI Belgique et lancé l’initiative des Kiosques comme plateforme pour l’économie circulaire autour des déchets plastiques, dans le cadre de son projet « Bamako sans déchets plastiques ». « Notre Challenge, c’est de pouvoir couvrir l’ensemble des six communes du District de Bamako », a-t-il indiqué, avant de féliciter la signature récente de la convention tripartite entre la fondation et le ministère de l’Environnement et celui de la Santé.
Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable est revenu sur les énormes problèmes environnementaux et les effets du changement climatique qui imposent à la population malienne déjà très éprouvée, des pertes en vies humaines, des incapacités et des souffrances incalculables. « Nous pouvons les éviter si nous nous impliquons tous dans la préservation de notre écosystème, dans l’amélioration de la qualité de vie dans nos cités », a affirmé le ministre, avant de féliciter la Fondation pour sa vision de mobiliser et d’agir pour un environnement saint et pérenne.
M. Sangaré
Source: Les Echos Mali