En concert le samedi 5 novembre à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), Tiken Jah Fakoly présente son nouvel album, Braquage de pouvoir, sous la forme d’un double vinyle qui sortira la veille. Le roi du reggae africain y délivre de nouveaux messages engagés pour « réveiller » son continent.
En concert le samedi 5 novembre à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), dans le cadre de la collection automne des Z’Éclectiques, Tiken Jah Fakoly présente son nouvel album, Braquage de pouvoir, sous la forme d’un double vinyle qui sortira la veille. Le roi du reggae africain y délivre de nouveaux messages pour « réveiller » son continent.
Présentez-nous votre onzième et dernier album, Braquage de pouvoir, qui sort le 5 novembre…
C’est un album qui parle du pouvoir braqué par certaines familles en Afrique, comme au Gabon, au Togo et au Tchad, où le fils d’Idriss Déby a pris le pouvoir avec la complicité de la France et d’Emmanuel Macron, ce que nous dénonçons. On veut éviter que le népotisme se propage, alors que nous avons eu à lutter pour la démocratie dans les années 1990.
Mais il n’y a pas que ça dans l’album. Le titre Don’t worry parle d’espoir, avec Amadou & Mariam. Le titre Colonisé dit comment l’Homme a colonisé l’Homme et les animaux. Dans Ça va aller, une expression que l’on entend beaucoup dans la bouche des Africains, je dénonce l’immobilisme général.
Source : Ouest-France