Quelles dispositions prendre au sujet des observateurs internationaux
Aquatre jours du scrutin, les Maliens sont plus préoccupés par la pandémie de coronavirus que l’élection de leurs représentants à l’Assemblée Nationale ce 29 mars 2020. Les questions de transparence et de crédibilité ne font pas débat dans les « grins » et pire, on ne parle même pas de l’observation du scrutin.
Pour dire d’une élection qu’elle est crédible et transparente, il faut que celle-ci ait la bénédiction des observateurs aussi bien nationaux qu’internationaux surtout. Malheureusement, les élections législatives actuelles se préparent dans une situation très particulière bravant tout interdit.
En effet, malgré la crise sécuritaire dans le pays alimentée par le terrorisme, les groupes armés et les conflits communautaires extrêmes, le gouvernement dans l’impérieuse nécessité de ne pas faillir à sa mission veut renouveler l’Assemblée nationale actuelle dont le mandat a pris fin il y a 2 ans de cela.
Dans cette volonté du gouvernement quelques fois contre la classe politique notamment de l’opposition qui pense que l’on devrait privilégier la sécurité des populations avant une telle élection, a fini par orienter ses acteurs dans la course aux tickets de l’Assemblée nationale.
Malgré des menaces sur les populations et des enlèvements de candidats par-ci, la campagne tend presque vers la fin. Mais celle-ci non seulement n’a pas connu l’engouement suscité pour cause de l’insécurité qui a fait trop de déplacés, mais surtout la menace planétaire de la pandémie de coronavirus qui s’est entre temps invité dans cette danse malheureuse enfonçant encore le clou sur la campagne électorale. Faut-il le souligner, (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 25 MARS 2020
KADOASSO.I
NOUVEL HORIZON