Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le Lieutenant-Colonel Abdoulaye MAIGA, a effectué, hier jeudi 3 décembre, une visite dans les mairies de la commune III et de la commune I du district de Bamako. L’objectif de cette visite était de s’enquérir du déroulement de l’opération spéciale d’enrôlement des jeunes de 15 ans et plus pour les élections à venir. Après le tour des deux collectivités, accompagné par une forte délégation, le ministre s’est dit satisfait du déroulement de cette opération d’enrôlement spéciale.
Aux dires du Lieutenant-Colonel Abdoulaye MAIGA, cette opération d’enrôlement spéciale au profit des 15 ans et plus a été lancée conformément aux instructions du chef de l’État, Bah N’DAW, qui considère que les élections constituent l’essence des préoccupations de la transition.
Il a soutenu que pour organiser des élections libres, crédibles et transparentes, il faudrait avoir des listes électorales à jour. Raison pour laquelle, soutient-il, son département chargé de l’organisation des élections a initié cet enrôlement spécial au profit des jeunes de 15 ans et plus. Selon le ministre MAIGA, l’objectif est de toucher tous les Maliens qui n’ont jamais été enrôlés pour avoir des listes électorales à jour.
À l’issue de sa visite en commune III et en commune I du district de Bamako, le ministre de l’Administration territoriale s’est réjoui d’avoir constaté qu’il n’y a pas de rupture du service public au profit des citoyens. Il a également constaté que l’enrôlement et l’état civil fonctionnent à merveille et qu’il y’a un vif engouement pour cet enrôlement spécial.
Dans les prochains jours, le ministre ambitionne de sillonner d’autres régions du pays et aussi se rendre à l’extérieur pour s’assurer du bon déroulement de cette opération spéciale au profit de nos compatriotes de la diaspora.
Le ministre a saisi l’occasion pour rappeler que depuis la mise en place du gouvernement, l’administration territoriale fait face à des revendications portées par une plateforme. Il a déclaré qu’il est important d’édifier les concitoyens que dans cette plateforme il est nécessaire de faire la distinction entre les fonctionnaires des collectivités territoriales et le personnel des Agences de développement régional qui ont le devoir de grever tout en offrant le service minimum aux populations.
D’autre part, souligne-t-il, il y a certains membres du corps préfectoral dans les cabinets des gouverneurs, des préfets et sous-préfets qui sont légalement interdits de grève.
Le ministre a salué le professionnalisme de celles et ceux qui, tout en ayant des revendications, ont choisi de rester dans le cadre de la loi. Il a aussi invité les autres à venir au tour de la table pour le dialogue.
PAR MODIBO KONE
Source : INFO-MATIN