Dans son document, le SYLIMA affirme avoir appris avec consternation, le samedi 15 avril 2023, l’enlèvement à Diré de Me. Balla SIDIBE, Greffier en chef de la justice de paix à compétence Etendue du cercle de Diré (région de Tombouctou), par des hommes armés non identifiés.
En cette circonstance particulièrement éprouvante, le SYLIMA exprime sa compassion au collaborateur injustement privé de sa liberté avant de rassurer les proches et parents de l’intéressé ainsi que l’ensemble des Greffiers et Secrétaires de Greffes et Parquets du Mali de sa fraternelle solidarité.
Par contre, le SYLIMA regrette profondément l’attitude du Gouvernement ‘’qui ne se soucie de la sécurisation des juridictions’’ ainsi que des personnels judiciaires que lorsqu’il y a péril au sein du sanctuaire judiciaire.
Cependant, le Syndicat Libre de la Magistrature en appelle au respect de la parole donnée par l’Etat qu’il engage.
Par ailleurs, il demande aux autorités nationales de tout mettre en œuvre pour ramener cet ‘’otage de trop’’ à sa famille. Selon le communiqué du SYLIMA, cet incident malheureux est survenu pendant que le Greffier en Chef, Balla SIDIBE, était en mission régulière de la puissance publique dans une zone à fort risque. Il espère retrouver Maitre Balla SIDIBE sain, sauf et surtout dans les meilleurs délais.
Le SYLIMA a condamné fermement la violence sous quelque forme que ce soit, avant de réaffirmer sa solidarité au syndicat national des Greffiers et Secrétaires de Greffes et Parquets du Mali(SYNAG), son fidèle et traditionnel partenaire.
A titre de rappel, aux environs de vingt-deux-heures, selon des sources locales, le samedi 15 avril 2023, le Greffier en chef de Diré, Balla SIDIBE, a été enlevé par des hommes armés non identifiés, qui circulaient à moto dans la ville de Diré. Au moment de son enlèvement, précisent des sources sécuritaires, l’intéressé revenait d’une boutique près de son domicile, au quartier Barikobé de la ville de Diré. Après des tirs de sommation, le Greffier en chef, Balla SIDIBE, a été pris par les assaillants avant de disparaitre.
Par SABA BALLO