Conception des panneaux et centrales solaires et installation des équipements d’énergie sont entre autres les services de Solarx, la nouvelle structure de production d’énergie renouvelable au Mali. Fondée par Karim Ghammaché, sur un investissement de 100 millions de dollars, la société fut lancée officiellement le jeudi 14 septembre 2021 au Mali.
« Solarx est une société qui a pour vocation d’installer des centrales solaires pour permettre aux industries de bénéficier de l’énergie renouvelable, à moindre coût incluant des financements. On voulait que le Mali puisse bénéficier de ce genre de technologie et du financement qui va avec. On a beaucoup d’ingénierie et de système de financement pour permettre aux gens d’investir, de se convertir et d’apporter le mix énergétique » a indiqué Karim Ghammaché, CEO du Solarx.
De par ses exploits, la société Solarx est connue sur le plan international. Selon son patron, elle connait un guichet unique pour les énergies renouvelables à travers des solutions technologiques et financières très fortes.
La nouvelle structure d’énergie aspire à couvrir de 30 à 40 % des besoins d’électricité. Selon le fondateur, Solarx n’est pas au Mali pour remplacer une source d’énergie mais pour réduire la pression sur EDM. Il a rassuré sur l’efficacité de l’équipe et des équipements. « Le soleil est une énergie présente en temps réel et qui est gratuit », ajoute-t-il.
Selon Thierno Bah, membre de l’organisation patronale des industriels du Mali (Opi), le 1er frein du secteur industriel demeure les questions liées aux coûts élevés de l’énergie. Il a exprimé sa confiance sur l’expertise de l’équipe et l’efficacité des équipements de Solarx.
Au-delà de la fourniture de l’électricité, la société est pourvoyeuse d’emploi ce qui permet de booster l’économie.
« Nous souhaitons que les énergies renouvelables soient une réalité au Mali à cause du changement climatique et de l’ensoleillement. C’est une énergie pour la future génération » Abdoulaye Watarra, directeur général des énergies renouvelables.
Fatoumata Kané
Source : Mali Tribune