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En un mot : Un nouveau rendez-vous manqué

Présentée comme la dernière chance pour faire le consensus à défaut d’une position nationale dans les négociations avec les mouvements armés, la table-ronde de samedi dernier entre les Forces vives de la nation et le gouvernement, en prélude à la reprise des pourparlers inter-maliens d’Alger, a été un nouveau rendez-vous manqué avec le boycott de l’opposition, qui réclamait pourtant une telle concertation.

aliou dramane kone journaliste editorialiste president maison presse indicateur rénouveauSoumaïla Cissé et ses camarades se défendent de n’avoir reçu la lettre d’invitation du ministre des Affaires étrangères que le 5 février dans l’après-midi pour une table-ronde prévue pour le 7 février 2015. Ils ajoutent que « le président de la République et le gouvernement ont voulu organiser, pour la forme, à la sauvette et dans la précipitation, la table-ronde, à la veille de la reprise des pourparlers d’Alger. L’opposition n’a pas souhaité servir de faire-valoir dans une entreprise de communication du gouvernement. Sur cette question et sur bien d’autres, la conduite du gouvernement est caractérisée par l’amateurisme et le mépris »…

Des arguments jugés courts par la majorité, dont des leaders ont indiqué avoir « voulu aller au-delà des détails » pour sauver « l’essentiel », tout en confirmant avoir reçu l’invitation dans les mêmes conditions.

Il s’agit, on le voit, d’un nouveau rendez-vous manqué. Et, à la reprise des pourparlers le 11 février, le Mali ira divisé aux négociations et surtout pénalisé par l’absence de l’apport capital de l’opposition dans l’affirmation de la souveraineté nationale. Au gouvernement comme à l’opposition, on doit pouvoir faire mieux

DAK

 

source :  L’Indicateur du Renouveau

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