Le sujet pouvait passer inaperçu s’il n’avait pas été traité sur les réseaux sociaux et dans la presse. Il s’agit d’un module enseigné à l’école française Liberté A de Bamako sur l’Azawad. Pour un enseignant de cet établissement, la capitale de l’utopique Azawad est Gao. Tollé et indignation dans l’opinion.
L’affaire fait grand bruit à tel point que l’ambassade de France au Mali est obligée de s’en mêler, en menant une enquête qui prouve l’existence d’une leçon dans ce sens.
Pour se dédouaner et éviter des remous, la représentation diplomatique française présente des excuses au peuple malien. Pas suffisant pour effacer la faute mais tout de même réconfortant dans un pays qui a longtemps souffert des tergiversations de ex-colonisateur dans la crise.
Mais c’est le manque de réactions officielles du gouvernement du Mali qui frustre plus d’un dans le pays. Pour bon nombre de Maliens, les hautes autorités devaient les premières à condamner cette fourberie qui constitue une atteinte grave à la souveraineté de notre pays.
Toujours est-il qu’il est temps que nos autorités contrôlent le projet académique des écoles étrangères même si les programmes restent autre chose.
DAK
Source: L indicateur du renouveau