Les retrouvailles entre le gouvernement et la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui refuse toujours de signer l’accord d’Alger, auront finalement lieu la semaine prochaine à Alger. Si le principe du rendez-vous est acquis, l’obstacle demeure un ordre du jour consensuel.
Les autorités maliennes refusent d’entendre parler de renégociation, rappelant que la médiation les avait closes dès les premiers paraphes. Ce que ne veulent pas entendre les mouvements rebelles, qui continuent d’exiger la reconnaissance officielle de l’Azawad comme une « entité géographique, politique et juridique », « la création d’une Assemblée interrégionale regroupant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni, dont les prérogatives relèveraient des domaines spécifiques à l’Azawad » et « la mise en place de zones de défense et de sécurité dont le commandement reviendrait à des ressortissants de l’Azawad ».
Du côté de la médiation, on tente de rassurer les deux camps sur la prise en compte des préoccupations. Que va-t-on donc renégocier à Alger ? Seul le temps nous le dira.
DAK
source : L’Indicateur du Renouveau