Les mouvements armés, qui refusent de signer l’accord de paix, « seront considérés comme des obstacles au processus de paix et pourraient faire l’objet de sanctions individuelles », a lancé hier la médiation internationale à Kidal avant la rencontre avec les leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad qui refusaient encore de signer le document proposé par Alger et signé le 1er mars par le gouvernement et certains mouvements armés.

Cette menace n’est nullement prise au sérieux par le MNLA et ses alliés. Ils savent toujours compter sur la complicité de certains diplomates notamment au sein de la Minusma dont des responsables  entretiennent des relations intimes avec les rebelles, comme des fuites nous l’ont révélé hier.

En tout cas, la fermeté affichée n’a aucune chance de tenir longtemps et les récalcitrants vont continuer à défier la communauté internationale jusqu’à ce qu’ils obtiennent des garanties d’amnistie pour leurs crimes et surtout pour leur grand maître Iyad Ag Ghaly dont l’ombre n’a jamais cessé de planer sur tout le processus de négociation.

DAK

source : L’Indicateur du Renouveau