Depuis hier, la campagne pour les législatives des 29 mars et 19 avril prochains bat son plein. Si elle est encore trop morose certainement à cause du contexte sécuritaire et économique ainsi qu’une certaine indifférence des populations déçues des politiciens, le scrutin va connaître des points très chauds comme en Commune V où le 1er vice-président sortant de l’Assemblée nationale, Moussa Tembiné, est le candidat à abattre jusque dans les rangs de son parti, le RPM, où une liste parallèle suscitée par le maire de la Commune. Il veut le blackbouler.
En Commune II, les partisans de Karim Kéita voudraient assurer leur victoire dès le 1er tour malgré l’hostilité ouverte de la famille Touré au fils du président. A Dioïla, Mamadou Diarrassouba, questeur sortant et baron du parti présidentiel, le seul à avoir fait une liste unicolore avec plus de 4 sièges, devra vaincre une coalition de tous les autres partis dont parmi celle de l’ancien ministre Konimba Sidibé.
A Kolondiéba, le député sortant Oumar Mariko a à faire à l’ancien directeur général de la télévision nationale, Sidiki N’fa Konaté. Dans les localités du plateau Dogon, les candidats du pays du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, sont en péril face à différentes alliances.
Les joutes seront également très serrées à Gao entre la liste Asma-Adéma, drivée par un cadet de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, et la liste RPM-Codem portant l’ancien maire de la ville, Sadou Diallo.
Que les batailles se fassent donc dans la joie, la quiétude et la sécurité !
DAK
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