On ne peut pas être, au sortir d’un procès qui a jeté en pâture d’honorables personnalités, content, même si elles en sortent blanchies et réconfortées.
Pour cette humiliante affaire dite de déstabilisation des institutions, c’est la justice malienne qui s’en sort affaiblie et rabaissée tant certains de ses acteurs et d’autres se sont rabaissés dans de sales besognes.
Il en est de la Sécurité d’Etat qui s’est fait avoir par des affidés de quelques individus en position de pouvoir ; du parquet de la Commune III qui a perdu toute sa prestance pour avoir cautionné des faits désespérément vides ; des acteurs de la Cour d’appel et Cour suprême qui ont détruit l’image de la justice même si hier d’autres magistrats l’ont partiellement restaurée avec la décision de l’extinction totale du dossier jusqu’au gouvernement. Notre pays s’est livré à un spectacle déshonorant.
Le spectacle a tourné à la commisération quand le procureur de la Cour suprême a confondu son rôle de défenseur de la société avec celui de l’Etat et quand il a oublié que la Cour suprême est une institution indépendante du garde des Sceaux.
A ceux qui pensaient se servir de la justice pour régler leurs comptes et celer la vérité, Dieu vient de leur prouver qu’Il est au contrôle et le Temps le meilleur juge.
DAK
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