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En un mot : otage du système

La libération du préfet de Ténenkou, Makan Doumbia, et du journaliste Issiaka Tamboura constitue un motif de soulagement. Mais à peine cette bonne nouvelle est tombée, une autre est venue assombrir l’espoir de retrouver les autres otages. Le gouvernement a annoncé la mort du juge de Niono, Soungalo Koné, entre les mains des groupes terroristes dans le Centre. L’émotion est grande au sein du corps de la magistrature ou la question a été un moment au centre des revendications.

Pour l’heure, les circonstances de sa mort ne sont pas totalement élucidées mais toujours est-il qu’il était gravement malade. La dernière fois qu’il était apparu dans une vidéo, il donnait des signes de fatigue et de maladie.

On peut accuser tout un système de négociations qui a montré toutes ses limites. Qu’est-ce qui avait été fait pour sa libération ? Le gouvernement avait-il pris attache avec ses ravisseurs ? Quelles ont été les conditions posées par ces derniers ? Si nous n’avons pas les réponses à ces questions, nous pouvons dire, comme une bonne partie de l’opinion, que quelque chose n’a pas marché dans cette affaire. D’autant plus que sur le territoire malien et dans un passé récent, des otages ont été libérés en échange de redoutables terroristes. Pourquoi pas la même méthode pour libérer nos compatriotes ? C’est là toute la question.

DAK

Source: L’Indicateur du Renouveau

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