A propos de l’ouverture de représentations diplomatiques ou culturelles du MNLA ou de l’Azawad dans des capitales européennes, il ne sert à rien de pousser des cris d’orfraie. Il faut surtout prendre ses responsabilités face à cette énième provocation qui veut nous mettre devant le fait accompli de l’indépendance ou de l’autonomie pour les séparatistes du MNLA et du HCUA.

Jusqu’ici on a fermé les yeux sur le soutien du Qatar aux islamistes du Mujao et presque accepté les accointances entre le MNLA et les Suisses qui ont formé les rebelles et même élaboré pour eux leurs doléances et leur feuille de route qu’ils ont gaillardement présentées au 1er round des pourparlers en juillet dernier à Alger, avant de jouer les entremetteurs entre les mouvements armés à Ouagadougou pour qu’ils parlent d’une seule voix.

Même si on est à terre, on ne doit pas accepter de se faire marcher dessus. Pour protester contre la trahison de certains pays amis, il faut rappeler nos ambassadeurs. C’est la moindre des choses si on ne veut pas éternellement se faire piétiner par n’importe qui.

La balle est dans le camp du gouvernement.

DAK