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En un mot : Fête gâchée

Hier, on a vécu une triste Journée internationale de la liberté de la presse. Cette 30e édition a en effet été gâchée par la mort d’une icône de la presse africaine, Ahmed Ben Yahmed, fondateur du magazine Jeune Afrique.

 

Cette triste nouvelle s’ajoute à « la situation catastrophique dans laquelle vit la presse malienne confrontée aux conséquences de la maladie à coronavirus, aux interpellations extrajudiciaires et plaintes formulées par de puissants syndicats », selon les mots du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, qui a regretté que depuis 5 ans, Birama Touré demeure introuvable.

En septembre 2020, Hammadoun Nialibouly, de retour d’un atelier de formation de journalistes, a été descendu du véhicule à Mandjo, près de Somadougou, non loin de Mopti, et amené vers une destination inconnue.

Le 18 avril 2021, Moussa Dicko, directeur des programmes de Radio Haire de Boni, dans le cercle de Douentza, a été enlevé chez lui et est encore introuvable.

Ras Bath, un chroniqueur radio, a récemment été victime de l’acharnement des autorités de la Transition qui l’accusaient de tentative de déstabilisation. Sans compter le refus manifeste des autorités d’octroyer l’aide à la presse. Bref, toutes choses qui démontrent que la liberté de la presse a du mal à se faire une place au soleil malien.

DAK

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