Du 15 septembre au 03 décembre 2020, cela ferait bientôt trois mois que la transition politique de 18 mois, installée après la chute d’IBK, le 18 Août 2020, est en marche, mais sans malheureusement son organe législatif. Le suspense a finalement pris fin hier jeudi 3 décembre 2020 avec la proclamation de la liste des 121 membres du Conseil national de transition. Une mise en place qui ouvre un autre débat, celui de la cohérence et de la sincérété des hommes politiques maliens notamment ceux dont les formations politiques disaient, tout récemment, ne pas être intéressées par une participation au CNT.
L’histoire donne raison à Soumeylou Boubèye Maïga qui prédisait cette surprise que créerait la configuration du futur CNT. En tout cas, les partis comme l’Adéma, l’URD, le RPM, l’ADP-Maliba, Yéléma/le Changement, représentés dans le nouveau CNT sont face à leurs responsabilités. Pour gagner la confiance du peuple, ils ont un choix à faire : sanctionner leurs brebis galeuses ou donner raison à Issa Kaou N’Djim qui entrevoyait un volte-face dans le discours de nombreux partis politiques qui font ce qu’ils ne disent pas et disent ce qu’ils ne font pas.
DAK
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