En cette rentrée scolaire 2018-2019, nombre de parents d’élèves apparaissent comme des candidats surpris par la date de l’examen. Dépouillés par les fêtes de Tabaski et de l’indépendance, ils affrontent, avec peu de répondant, la réalité de la rentrée scolaire, effective depuis 72 h : achats de fournitures scolaires, frais d’inscription ou de réinscription scolaire, achat de tenues scolaire… sont entre autres dépenses obligatoires pour moult de parents d’élèves.
L’argent roi qu’il faut pour assurer le nécessaire fait défaut. Naturellement, on se limite à payer quelques cahiers, crayons, de stylos, et autres fournitures aux prix raisonnables à mettre dans un cartable de l’année dernière recyclé. Tant de gymnastiques pour que l’enfant ne soit pas amené devant ses camarades à relater la conjoncture à laquelle font face ses parents. Ceci n’est qu’un jeu de chandelle entre parents d’élèves et écoliers. Sinon, les parents d’élève savent entre eux « comment il est du pain ». Un pain si difficile à acquérir au point que les préavis de grève de différents syndicats s’entassent sur la table du Gouvernement. Ils réclament tous à l’Etat la satisfaction des doléances posées avec une intransigeance particulière autour du « pain », l’argent roi.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau