Moussa Dadis Camara devrait rester emprisonné, tout comme ses co-accusés, jusqu’à la fin du procès qui a débuté le 28 septembre 2022. L’ancien dirigeant avait été placé en détention à la maison d’arrêt centrale de Conakry le 27 septembre dernier. De retour d’exil au Burkina Faso, il venait alors de se rapprocher de la justice pour effectuer « les formalités d’usage ».
Ses avocats continuent néanmoins de réclamer son placement en résidence surveillée en vertu de sa qualité d’ancien chef de l’État. Selon ses proches, le capitaine ne s’attendait pas à être écroué. « On lui avait assuré qu’il serait dans une maison, assure un membre de son entourage, mais il a été trompé. »