« Aujourd’hui, la plus grande majorité de la population a le sentiment que la sécurité s’améliore, même si elle n’est pas totale », indique l’invité. Le PM estime que ce qui intéresse les Maliens de nos jours est de savoir si l’argent mis à la disposition de l’armée a été utilisé par la bonne voie. « Nous n’assistons plus à la destruction massive des villages où des dizaines de nos soldats étaient tués, des camps militaires effondrés. Aujourd’hui, l’armée malienne a détruit l’essentiel des sanctuaires des groupes terroristes qui se sont actuellement regroupés par petit groupe », se félicite le chef du Gouvernement. Ces petits groupes terroristes se permettent donc d’attaquer les villages et les forains. Ils leurs obligent à se déplacer dans d’autres endroits. La hiérarchie militaire, sous le haut commandement du Président de la transition, le colonel Assimi Goita, trouvera de solutions à ces phénomènes, promet le Dr. Maiga. Choguel rappelle que l’Armée malienne est l’une des rares armées de l’Afrique. Les circonstances de l’histoire imposent au peuple à ce que l’armée du Mali soit formée en vue de faire la guerre pour la sécurisation et le bien-être de la population. Le Mali avait un manque d’équipements surtout dans le domaine du secteur aérien, avant la rectification de la transition. Chose qui fait que l’armée tombait souvent en panne de munition, suivant le PM. Les soldats étaient également en manque d’équipements, de munitions, de nourriture. Certains d’entre eux n’avaient pas d’arme pour la sécurisation des populations. « Ce n’est pas un secret que je dévoile, mais c’est la réalité », a-t-il affirmé sur le plateau de l’ORTM. Ces raisons ont fait que certaines personnes disaient même que les militaires fuyaient, parce qu’ils n’avaient pas d’équipements pour le combat. Mais aujourd’hui, dit-il haut et fort, c’est le contraire qui se produit. « L’Armée malienne ne recule devant rien aujourd’hui, parce qu’elle a confiance en elle et en leurs dirigeants dans le domaine de commandement », confirme le premier ministre.
Concernant le financement des armes de combat qu’utilisent les Forces armées maliennes, il explique : « Avec nos propres richesses, nous parvenons à les acheter des équipements. La capacité de discernement et la prudence sont à la base des montants qui ont été mis à la disposition de l’armée ».
Ba Samba Diarra, Stagiaire