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Emission ‘’Mali kura taasira’’ de l’ORTM : le ministre de l’Environnement détaille son travail !

Conformément à sa mission d’informer les citoyens sur le bilan de la transition, l’ORTM avait invité, le 3 juin dernier, le ministre Modibo Koné de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Tenu à travers l’émission ‘Mali kura taasira’’, cet entretien a permis au ministre de revenir sur les projets en cours pour l’assainissement et le développement durable du secteur.

Le ministre Koné avoue avoir comme mission d’œuvrer pour le bonheur des Maliens, mais principalement pour le développement du pays. A l’entendre, la question de l’assainissement de Bamako en particulier, voire celle du Mali en général constitue un problème avec les dépôts de transit et la chaîne des déchets de familles jusqu’au niveau de la décharge finale. L’opération visant à rendre Bamako propre est confiée à « Ozone Mali ». Le travail de l’entreprise consiste à suivre, de bout en bout, toutes les étapes de cette opération jusqu’au niveau de la décharge finale. Le ministre déplore que cet engagement n’ait pas été respecté par l’entreprise. Chose qui a fait que l’Ozone avait été interpellé à un moment donné. Par ailleurs, il reconnait que l’entreprise n’a pas pu faire sa prestation comme attendu à cause du non-paiement de la dette qu’elle avait avec l’Etat. Pour l’assainissement de la ville de Bamako, l’invité de l’ORTM annonce que des entreprises ont déjà été choisies. Elles seront utilisées au niveau des zones qui posent problème, notamment dans des quartiers comme Missabougou (Bamako). Ce n’est pas tout, Modibo Koné informe que certains projets de route sont en cours pour l’assainissement de la capitale malienne. Aux citoyens, le premier responsable du département tient à rappeler que le montant du contrat de l’Ozone est de 09 milliards FCFA par an. Cet argent est reparti entre la mairie centrale de Bamako et l’Etat. Ainsi, l’Etat doit de nos jours à peu près 18 milliards F CFA à l’Ozone. Le ministre annonce que les autorités sont à pied d’œuvre pour essayer de régler cette question, afin que l’ozone puisse reprendre ses activités. Aussi, a-t-il dit, le contrat conclu entre l’Etat et l’Ozone reste d’actualité jusqu’en février 2023.

Quant aux impacts enregistrés sur l’environnement au Mali, il rassure que les dispositions sont en train d’être prises pour que les agents des Eaux et Forêts puisent être protégés par les Maliens ; les forestiers et les gardes du corps. À ses dires, des partenaires seront là avec des financements pour encore doter les forêts maliennes des animaux qui vont venir du Sénégal, d’Afrique du sud et d’autres pays. Pour la gestion des déchets, le département est en train de prendre toutes les dispositions possibles pour que Bamako et les différentes villes du pays soient propres. À ceci s’ajoutent les mesures en vigueur pour la protection du fleuve Niger. Dans son intervention, Modibo Koné fera également part des financements opérés par le ministère pour la préservation du fleuve. Il trouve que la pollution du fleuve peut amener des problèmes de santé. Exposant les effets de cette pollution, l’invité de l’ORTM requiert la cessation des pratiques attentatoires aux textes régissant le secteur. « Ça (pollution du fleure) doit cesser », dit-il, avant d’expliquer les activités notées par le ministère, durant la transition rectifiée, pour le développement durable. Au cours de l’émission de l’ORTM, il s’est prononcé sur les projets de restauration et de résilience en cours dans le secteur.

Pour maitriser la problématique d’inondation cette année, il annonce que son homologue de l’Economie et des Finances a mis à la disposition du département environ 1 milliard de FCFA. Des visites en Côte d’Ivoire ont eu lieu ; des agents ont été envoyés en Tunisie et au Maroc pour la rencontre des partenaires, au sujet de l’assainissement de l’environnement. Pour que la gestion du déchet à Bamako puisse connaitre de succès, le ministre demande à ce que l’Etat prenne des mesures. Le Mali depuis la conférence de Paris a mis en place sa contribution nationale pour réduire les effets de serre d’environ 40% jusqu’en 2023, ajoute Modibo Koné.

Aminata Diabaté, stagiaire

Source: Le Pays
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