Bamba Daouda Secrétaire Général Exécutif de l’Union des Chauffeurs Routiers de l’Afrique de l’Ouest (UCRAO) , la Mauritanie et du Maroc, a, au nom du président sa structure, le Burkinabé Rabo Brahima , lancé un plaidoyer aux Chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour l’ouverture des frontières pendant trois jours.
Au cours d’une visite qu’il a effectuée le 23 février 2022 à Nigouni (Tengrela) au nord de la Côte d’Ivoire, il a expliqué que la levée de cette sanction devrait permettre aux chauffeurs de gros porteurs, poids lourds Inter-États, (mauritaniens, sénégalais, maliens) frappés en cours de route par les sanctions CEDEAO/UEMOA et bloqués depuis-lors, aux frontières ivoiro-maliennes des villes de Nigouni et Pogo (Ouangolodougou) de regagner leurs pays .
« Nous demandons ici et maintenant que les sanctions CEDEAO /UEMOA soient suspendues pour trois jours d’ouvertures des frontières terrestres pour que les camions qui ont chargés avant l’entrée en vigueur des sanctions puissent rentrer dans leurs pays », a déclaré le secrétaire général exécutif de l’UCRAO.
« Nous ne saurions terminer notre plaidoyer sans remercier les chefs d’État et de Gouvernements de la CEDEAEO pour le combat politique, social … qu’ils ont toujours menés pour faire de l’intégration ouest africaine une réalité. Nous, conducteurs routiers sommes les agents de cette intégration. Nous espérons que notre message sera suivi de l’ouverture immédiate des frontières pendant trois jours car il s’agit du peuple ouest africain » a conclu Bamba Daouda.
En outre, il a au nom de Diaby Ibrahima Directeur Général du Haut Conseil des Transports remis une somme de cent mille francs à ces collègues chauffeurs.
« Nous prions Dieu pour qu’il n y ait pas d’incendie ici sinon tous ces camions vont partir en fumée », s’inquiète Salif Gadio un conducteur sénégalais.