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#EllesFontFace : les commerçantes import-export touchées de plein fouet

Au Mali, nombre de femmes évoluent dans l’import-export. Les activités de ces commerçantes sont touchées de plein fouet par la crise sanitaire liée à la Covid-19.

 

Cette situation sanitaire affecte profondément l’autonomisation des femmes. L’impact négatif de la Covid-19 varie d’un secteur d’activité à un autre. Malgré tout, plusieurs commerçantes, dévouées, continuent leurs activités.

Assa Gopé Camara est productrice et commerçante de tissu bogolan. La pandémie, dit-elle, a sérieusement touché son activité en raison du fait que sa vente ne se limite pas seulement au Mali. « La moitié de ma clientèle vient de l’extérieur, plus particulièrement de la France et de la Côte d’Ivoire. Par la grâce de Dieu, ce sont des clients que j’ai pu fidéliser. Certains ont profité pour faire petit à petit leurs stocks », confie-t-elle.

Trouver un filon

Elle ajoute également que ses autres produits comme l’encens et les écharpes tissés marchent très bien. « En cette période de pandémie, je ne me plains pas trop. Au moins, beaucoup de Maliens ont pu avoir du temps pour mieux connaitre mes produits et j’en suis fière. »  

Mme Camara tient toujours au commerce malgré la situation. Elle a pu trouver un filon sur le marché local : « C’est vrai que la vente à l’extérieur est plus rentable, mais il ne faut pas rester les bras croisés et attendre la réouverture des frontières. »

Certaines commerçantes ont épuisé leurs stocks de marchandises et le voyage est impossible pour l’heure. Alors que d’autres ont été obligées de suspendre leurs activités, car n’ayant plus de marchandises. La demande est plus forte que l’offre, d’autant que les femmes continuent toujours à célébrer les cérémonies de mariage et de baptême.

Moussodjiè Dembelé commercialise des ustensiles de cuisine qu’elle importe du Sénégal. « La Covid-19 a un impact négatif sur mon commerce. Avec la fermeture des frontières, les marchandises n’arrivent plus. J’assiste à une forte demande par rapport à l’offre, ce qui a des répercussions sur mes chiffres d’affaires », affirme-t-elle.

Adaptation

Par ailleurs, les commerçantes de lingeries, d’encens et de produits aphrodisiaques ont vu grandir les rangs de leur clientèle. Avec les nouveaux horaires de travail, les vendeuses se sont adaptées en s’armant pour le marché des affaires nuptiales (sexualité, vie de couple).

Aussi, des couturières ont-elles obtenu le marché de confection de masques en tissu. Elles en font un bon business pour combler le vide que la Covid-19 a créé dans leurs activités principales.

Les femmes restent toujours actives. Mais cette situation reste contraignante, car elles n’aspirent qu’à une chose : l’ouverture des frontières pour recommencer convenablement leurs activités.

Source : Benbere

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