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Elevage au Mali : Les déficits face aux effets des changements climatiques

Le Mali est aujourd’hui une référence en matière d’exportation de bétail vu que l’élevage (l’agropastorale) a toujours occupé une place de choix au Mali. Elle couvre environ 9% du Produit Intérieur Brut (PIB). Le bétail, selon les recherches, est estimé à plus 8 millions de bovins, 10,2 millions d’ovins, 14,3 millions de caprins, 1,2 million d’équidés, 73 000 de porcins, 870 000 de camélidés et 34M de volailles.

En plus de la place qu’elle occupe dans l’économie, l’élevage joue un rôle important sur le plan social pour les acteurs, une activité qui contribue non seulement à assurer la sécurité alimentaire mais aussi à réduire la pauvreté. « Nous sommes dans un pays ou l’élevage est fait de façon familiale. Activité propre aux peulhs depuis très longue temps, l’élevage s’est vu introduit aujourd’hui dans les activités entrepreneuriales. Car, nul ne peut nier que c’est l’un secteur les plus productifs. Prenons l’exemple sur les vaches, où rien ne se perd. De la chaire à la peau, tout est vendu sans oublier sa grande production laitière si la vache est bien nourrie. » Déclare un éleveur sous l’anonymat.

« La viande et le lait sont des aliments beaucoup consommés au Mali. Les éleveurs, avant de mettre les produits sur le marché, y prélèvent une quantité destinée à leur propre consommation, c’est-à-dire, leur dotation ». Ajoute-t-il.

Cependant, le pays malgré cette énorme capacité, il fait face à d’énorme déficit. Ce qui, souvent, limite l’épanouissement des acteurs. Le secteur de l’élevage au Mali doit aujourd’hui faire face aux conséquences des changements climatiques qui entraînent l’appauvrissement des ressources naturelles. Voilà pourquoi, pendant la saison sèche l’aliment bataille coûte excessivement cher.

« Il y a de cela quelques années, les éleveurs n’avaient aucune crainte quant à ce qu’il fallait pour nourrir le bétail, la nature bien généreuse donnait bien pendant et après l’hivernage les éleveurs se déplaçaient avec leurs troupeaux à la recherche de zones humide pour juste les abreuver. Mais de nos jours tout a changé avec le changement des acteurs et des modes d’élevage. Les conditions sont de plus en plus difficiles surtout avec l’insécurité, les animaux vivent dans des enclos et leurs besoins sont mis à leur dispositions » conclus-t-il.

Adam DIALLO

Source: Bamakonews

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