Les élections législatives du mois de novembre et décembre prochains s’annoncent difficiles, avec la formation des alliances et les départs annoncés de certains parlementaires à l’hémicycle. La situation de remue-ménage éclabousse certains partis politiques.
Depuis l’annonce des dates des élections législatives au mois de novembre et décembre prochains, plusieurs députés ont quittés les navires de leurs partis politiques, à cause de la formation des nouvelles alliances avec d’autres partis politiques. Ces élections parlementaires de cette année, s’organisent avec un nouvel élan, car la majorité présidentielle enregistre l’arrivée des nouveaux partis à son sein et l’innovation des alliances politiques s’imposent de localité en localité.
Par ailleurs, les parlementaires de certains partis politiques doivent céder la place à des nouveaux arrivants. Cela engendre certaines frustrations au sein des formations politiques. Récemment, plusieurs députés du Rassemblement Pour le Mali (RPM) ont démissionné parce que dépourvus de postes dans l’établissement des listes censées défendre les couleurs des Tisserands. Quant au CDS- Mogotiguiya, le départ de l’honorable Zoumana Tji Doumbia est annoncé à Bougouni. Selon les informations, l’élu de la législature 2013-2018 a été déchu de la place par le président de son parti, Mamadou Sangaré dit Blaise, qui vise lui-même la députation. L’honorable Zoumana Tji Doumbia est appelé donc à céder la place à son chef. Une situation qui lui a poussé à claquer la porte du parti.
Dans la même logique, certains sont contraint à laisser la place, pour d’autres, pour l’intérêt de leur parti, l’exemple est la candidature du président du Rassemblement Pour le Mali (RPM), Dr. Bocary Tréta, qui va prendre la place l’honorable Mme Togo Jacqueline Marie Nana. Aussi, certains députés doivent prendre leur retraite parlementaire et donner la chance à d’autres personnes de franchir la porte de l’Assemblée nationale.
En outre, la bataille des élections législatives va être rude par certains candidats. Car, leurs postes sont menacés. C’est le cas de l’honorable Oumar Mariko à Kolondiéba, dont la place est convoitée par le directeur de l’Ortm, Sidiki N’fa Konaté. Celui-ci est appelé à défendre les couleurs du parti du Rassemblement Pour le Mali (RPM).
Ces élections législatives s’annoncent très difficiles et serrés, avec de nouvelles alliances politiques. Mais à présent le doute plane sur le respect de l’échéance annoncée, au regard du contexte auquel le pays se trouve plongé. Mais le temps nous dira la suite.
Mody Gandega
Le Rayon