Le Mouvement Sabati 2012 a levé le doute sur le choix de son candidat aux élections présidentielles du 29 juillet 2018. La déclaration a été faite, le 4 juillet 2018, au siège du mouvement (Ouolofobougou), par le président de Sabati 2012, Moussa Boubacar Bah, au terme de la deuxième conférence nationale sur le choix du candidat à soutenir par le mouvement aux élections présidentielles de 2018.
L’an 2018, dit le président de Sabati 2012, le 3 juillet au siège de l’Union nationale des associations des femmes musulmanes du Mali (Unafem), s’est tenue la deuxième conférence nationale du Mouvement Sabati 2012 en présence des représentants de 57 structures de base du mouvement en vue d’examiner la situation de la nation, le mémorandum à l’intention des candidats aux élections présidentielles de 2018 et de choisir le candidat à soutenir par le mouvement Sabati 2012.
La conférence, déclare Moussa Boubacar Bah, félicite les membres du mouvement Sabati 2012 pour leur engagement et leur participation aux travaux de la conférence. Elle (conférence), dit-il, a noté avec satisfaction l’esprit d’ouverture, de tolérance et d’analyse qui a caractérisé les travaux.
La 2ème conférence nationale a décidé à l’unanimité d’accepter le mémorandum sous réserve de la prise en compte des propositions d’amélioration et de synthèses proposées ; choisir comme candidat à soutenir le président sortant Ibrahim Boubacar Kéita pour l’intérêt supérieur de la nation, conformément à la vision du mouvement et sur la base des critères mis en place par la commission ; mobiliser toutes les Maliennes et tous les Maliens pour l’élection de son candidat, Ibrahim Boubacar Kéita par tous les moyens légaux.
Moussa Boubacar Bah d’ajouter qu’il engage le Bureau exécutif national à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la participation du mouvement de façon effective à la gestion des affaires publiques après la victoire de son mandat ; d’accepter les résultats proclamés par la cour constitutionnelle du Mali concernant les élections présidentielles de 2018.
« Nous avons porté notre choix sur IBK », poursuit Moussa Boubacar Bah, « pas pour IBK lui-même, ni pour son parti ; mais le Mali, son intérêt. Car n’a pas dénaturé notre religion (en adoptant le code de la famille que nous bannissons, en refusant le mariage homosexuel dans notre pays, en refusant l’abolition de la peine de mort). En sommes, on ne le fait pas pour la promotion d’un homme ou d’un régime, mais on défend la promotion de nos valeurs religieuses, sociétales ».
Ce soutien à IBK a été annoncé devant le coordinateur des chefs de quartiers de Bamako, Bamoussa Touré, le président de l’AMUPI, Issiaka Traoré, la présidente de l’Unafem, Mohamed Kimbiri, etc.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain