A l’issue de la rencontre avec la classe politique mercredi sur de la tenue de l’élection des conseillers de cercles, de régions et du district de Bamako, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly a déclaré : “Nous avons présenté la situation par rapport à la carte des risques sur le territoire, nous avons fait le point de ce que certains partenaires à la paix notamment les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation ont publié des communiqué demandant au gouvernement de réfléchir à un agenda remanié pour les élections. Il était nécessaire que nous rencontrions les représentants des partis politiques dans ce cadre de concertation pour analyser ensemble cette situation. Donc nous avons jugé nécessaire de partager cela avec les responsables des partis politiques ou leurs représentants pour voir quelle conduite nous devons tenir dans cette nouvelle situation”.
Il a souligné qu’”il y a des avis qui encouragent le gouvernement à engager des discussions pour avoir un processus véritablement inclusif, c’est que tout le monde participe aux élections et que nous puissions les organiser en paix un peu partout. Il y a des avis qui sont différents qui demandent une attitude absolument fidèle aux décisions antérieures. Il y a des avis qui sont entre les deux. L’exercice du gouvernement sera, après avoir consulté tous les acteurs y compris ceux qui demandent le report, de construire une décision. Convoquer le collège électoral est une prérogative de l’exécutif mais nous nous accordons de parler avec tout le monde”.
Ce qui laisse la porte ouverte à toutes les éventualités. Selon de sources concordantes, on attend le retour du président de la République pour prendre une décision et la tendance serait au report.
M. D.
L’Indicateur du Renouveau