Après l’élection très controversée de Diadié Sankaré à la tête du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), le 26 septembre dernier, Mamadou Sinsy Coulibaly joue sur la victimisation et réagit dans une vidéo accusant la chaine nationale. Il a même envoyé une lettre à l’ORTM suite à la diffusion d’un sujet sur le nouveau patron du CNPM.
Après l’élection du président en la personne de Diadié Sankaré, le président sortant n’a pas apprécié que l’ORTM soit utilisé pour des fins privées en faveur de son challenger. Sachant que les choses ne semblent plus en sa faveur, et qu’il est minoritaire s’il part à l’élection de la présidence du Conseil national du patronat malien (CNPM), le 26 septembre dernier, Mamadou Sinsy Coulibaly, le président sortant qui était candidat à sa propre succession va procéder à plusieurs manœuvres pour faire reporter ladite élection.
Selon certaines sources, l’homme qu’on surnomme « Coulou » aurait glissé sur la liste de sa candidature des noms qui figuraient déjà sur la liste de son rival Diadié Sankaré. À la veille de l’élection, Mamadou Sinsy Coulibaly pousse son secrétaire général du CNPM à écrire l’avis annonçant le report de l’Assemblée générale élective du CNPM du 26 septembre 2020. Motif: des noms identiques se retrouvent sur les listes des deux candidats.
Étonnée, l’équipe de campagne de Diadié Sankaré écrit un communiqué de presse en affirmant qu’elle ne cède pas à cette manœuvre qui s’apparente à une technique pour décourager les délégués qui comptent voter en faveur de Diadié Sankaré. Il faut noter que plusieurs délégués pro Diadié Sankaré ont quitté des régions lointaines pour participer à cette assemblée élective.
Il a réagi en accusant l’ORTM de partialité dans le traitement de l’information allant jusqu’à demander la démission du directeur de cette boite. Pour lui, ce dernier doit donner des explications au peuple malien. Apparemment, il n’est pas prêt à lâcher cette affaire et compte aller au bout s’il le faut.
En tout cas, les jours à venir nous situeront clairement sur cette affaire.
Bourama Kéïta
Source : Le Combat