Elle permet de se projeter dans une décennie de rédemption du système éducatif de notre pays, en vue de l’atteinte du développement social et économique
Tenue la semaine dernière au Centre international des conférences de Bamako (CICB), la revue conjointe du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle, a réuni pratiquement tous les acteurs de ces deux secteurs de la vie socio-professionnelle de notre pays. Une journée a suivi pour valider lesdits documents en rapport avec les secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle.
Mme le maire de la commune III du district de Bamako, Mme Mariam Djiré a tout d’abord souhaité la bienvenue aux participants. Avant de déclarer que sa commune est très heureuse d’abriter les travaux de la présente revue conjointe. Mme Mariam Djiré a ensuite au nom de son conseil communal souhaité que les résolutions qui vont sanctionner les travaux, puissent permettre de dégager des meilleures pistes pour la bonne marche de l’école.
La représentante résidente de l’UNICEF au Mali, cheffe de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation, Mme Lucia Elmi, a dans un rappel, fait savoir que la revue de l’année passée a permis de faire la révision de l’ensemble des principaux indicateurs du système de l’éducation. Aussi, les statistiques et les indicateurs quantitatifs du système constituent une base importante pour une bonne planification. Pour cela, leur collecte et leur analyse relèvent d’une responsabilité conjointe pour que les systèmes soient renforcés.
Egalement, les indicateurs du système montrent, d’un côté, qu’il y a une augmentation dans les effectifs des centres de la petite enfance. Ainsi, le taux brut du préscolaire est passé de 6,1% à 7,3% entre les années scolaires 2017-2018 et 2018-2019. De même, au niveau fondamental, le taux brut de la scolarisation a connu une augmentation, passant de 76% à 80%.
Pour le ministre de l’Education nationale, Dr Timoré Tuoulenta cette revue prend en compte le Programme décennal de développement de l’éducation (PRODEC), assorti d’un Plan d’actions pluriannuel budgétisé (PAPB) à hauteur de 1 995 439 619 012 FCFA. Dans ce plan d’actions, l’Etat malien a contribué à hauteur de 1 534 241 750 304 F CFA, soit un taux de 76,9%. Celle des partenaires techniques et financiers est estimée à 157 659 679 650 FCFA, soit 6,9%. Quant aux collectivités territoriales, il leur revient de débourser la somme de 39 908 792 380F CFA, soit 2%.
S’agissant des écoles fermées, Dr Timoré dira que c’est une manifestation de personnes mal intentionnées avec l’envie de maintenir nos enfants dans l’obscurantisme. C’est pourquoi, selon lui, une telle situation rappelle, plus que jamais, la nécessité de trouver des stratégies idoines, permettant aux enfants de pouvoir jouir de leur droit à l’éducation.
Notons que ladite revue conjointe a permis de faire : l’état de mise en œuvre des recommandations de celle de 2018 ; le bilan des réalisations physiques et financières des ministères en charge de l’éducation et de la formation professionnelle au titre de l’année 2018 ; les performances du programme intermédiaire etc.
Les travaux de celle de 2019, ont été sanctionnés par un certain nombre de recommandations pertinentes.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre