Cette année, la semaine mondiale d’action pour l’Éducation adresse le thème sur « la protection de l’éducation en situation d’urgence. » Avec les conflits qui s’accentuent dans plusieurs coins du globe, il urge de sauver le secteur de l’Éducation qui est bien sous la menace.
Dans la région de l’Asie de l’Est et du Pacifique, les impacts du changement climatique sont l’un des principaux moteurs des crises. Dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, les catastrophes naturelles et les risques quotidiens de violence, d’abus et d’exploitation privent des millions de jeunes de leur droit à l’éducation. En Afrique, dans la région du Sahel, les conflits et l’aggravation de la crise humanitaire rendent de plus en plus difficile l’accès à une éducation de qualité surtout dans des pays comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique organisant un panel ce jeudi dans le cadre de cette semaine mondiale d’action pour l’éducation, a soulevé la question sur les possibilités de freiner les facteurs qui affectent le secteur. Ainsi, les cas d’attaque des établissements d’éducation sont décomptés avec regret. En effet, selon l’organisation de la société civile, entre 2015 et 2019, l’éducation constitue la cible d’attaques délibérées avec plus de 11 000 signalées contre des établissements d’enseignement, dans au moins 93 pays. À l’instar des autres régions du monde, le Sénégal connaît des situations qui retardent ou remettent en cause l’effectivité du droit à l’éducation.
À ces attaques, s’ajoutent les problèmes environnementaux qui provoquent des inondations fréquentes entraînant la dégradation des infrastructures scolaires et la fermeture ou la délocalisation d’établissements.