Le Mali sonne avec les grèves interminables la fin de l’enseignement public. Est-ce une vengeance pour avoir empêché l’introduction de l’homosexualité surtout que le système qui dirige le monde a plusieurs têtes et des innombrables mains ?
Certainement c’est la réponse qu’a donnée le ministre de l’Education pour punir l’insolence de ceux qui ont découvert leur affaire juteuse en billets de banque. Les enfants des pauvres paient l’exacerbation entre la découverte des religieux et l’entêtement des autorités à faire plaisir au système qui gouverne le monde.
Un système mis en place par les plus forts pour réduire et maintenir les plus faibles mais qui ont des ressources chez eux. Un système qui a tous les moyens possibles, plausibles, puissants et même invisibles pour arriver à ses fins. Un système qui a mis déjà sa stratégie et ses pions en place pour atteindre ses objectifs.
Le fait que de simples religieux fassent courber la cime de l’Etat, le système est capable de faire sortir une des têtes de ses démons pour maintenir les grèves et envoyer les enfants des pauvres à la maison à vie. En milieu de semaine, les enseignants des écoles fondamentales, qui sont des fils du pays et qui doivent faire toutes sortes de concessions pour le devenir des enfants qui sont leurs frères et sœurs et l’avenir de la nation, mettent à exécution leur menace de grève. Ils ont entamé un arrêt de travail de 312 h.
La raison cette fois-ci est que leurs syndicats dénoncent un manque de volonté de la part du gouvernement. Les parents et autres acteurs directs de l’éducation ont, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme. Les enseignants sont décidés à commettre l’irréparable.
C’est au tour des enfants de pleurer les conditions à leurs enseignants, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) de déplorer les grèves à répétition des enseignants. En l’état actuel de la situation, une grande urgence s’impose sinon les portes de l’enseignement public resteront fermées définitivement, car il ne reste plus rien de l’année scolaire.
Boncane Maiga.
Source: Le Point