La campagne pour l’élection du président de la République, le 29 juillet 2018, s’est ouverte le samedi 7 juillet au Mali.
A Bamako, le président sortant, IBK, et le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, ont ouvert le bal. Le premier tenait meeting au stade du 26-Mars. Le second lançait sa campagne sur le boulevard de l’Indépendance.
Les deux « grosses pointures » de la présidentielle ont réellement attiré de grandes foules.
Les favoris cachés, les secondes chances et autres non partants (pour en emprunter au jargon des turfistes) ne sont pas demeurés en reste. Modibo Sidibé, Cheick Modibo Diarra, Aliou Diallo, Dramane Dembélé, Moussa Sinko Coulibaly, Kalfa Sanogo, Me Tall, Choguel Kokalla Maïga, Mamadou Diarra, Modibo Koné… étaient aussi sur le terrain pour signifier aux électeurs les raisons pour lesquelles ils sont candidats à Koulouba et leur vision pour le Mali. Le voyage de la candidate Djénéba Ndiaye dite Djébou à Kidal mercredi et jeudi semble le top des lancements de campagne. Elle l’a dit. Elle l’a fait. Bravo !
On note dans l’ensemble que les candidats respectent les interdits (pagnes, t-shirts et autres gadgets). Même si la distribution d’argent, également proscrite, n’est pas observée strictement, force est de reconnaître qu’elle se fait discrète. Toutefois, il y a une profusion d’affiches de candidats qui résument pour la plupart leur ambition pour le Mali. Idem pour les formules à l’emporte-pièce, les slogans creux ou allusifs… mais sans injures, ni quolibets ni attaques personnelles jusque-là.
Qu’est-ce qu’au juste une campagne électorale ? C’est la principale interrogation à laquelle tentent de répondre dans les colonnes qui suivent des hommes politiques, économistes, sociologues et citoyens lambda.
Vous l’avez compris la campagne électorale est le sujet de notre enquête de la semaine. Bonne lecture.
Abdoul Majid Thiam
Source: Le Focus