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EDITO : Le projet de nouvelle constitution un prélude au partage du Mali !

Que d’horreurs, de tueries, de massacres depuis le 22 mars 2012. Des milliers de maliens ont perdu la vie à cause de l’insécurité, Aguelhok en janvier 2012, à Gao en 2016 (relatif au MOC), Dioura, Kolongo, Ogossagou et enfin Sobane Da en 2019.

Le dernier  bilan  donné  par le Secrétaire général des Nations Unies dans son dernier rapport au mois de juin 2019 se chiffre à 67 soldats tués, 51 blessés, 4 Casques bleus tués et 12 blessés, 43 combattants des mouvements armés tués et 17 blessés, 333 civils tués (sans compter les 102 de Sobane Da le dimanche 9 juin 2019) et 175 blessés.

Aucune solution n’a pu être trouvée par le régime contre ces tueries massives. Le peuple est meurtri et déçu de la gouvernance actuelle. Selon le chef de la MINUSMA au Mali, « le seuil de l’intolérance est atteint et le temps d’un sursaut national s’impose ».

Au même moment, les autorités françaises mettent la pression sur le Président IBK pour aller vite à la partition du pays en nous imposant une constitution dans laquelle, le Président de la République n’a plus l’obligation de respecter et de faire respecter l’intégrité et l’unité du pays.

À la tâche, certains officiers généraux français insinuent désormais l’inacceptation des touaregs au nord à se faire commander par les noirs du sud, leurs anciens esclaves. Les Peuls sont supposés être dans cette posture également, c’est-à-dire celle de ne plus répondre au commandement des noirs du sud.

Des notions relatives au nord, au sud et au centre, sont sciemment évoquées pour délimiter les zones territoriales à détacher du Mali.

Également, l’ancien ministre de la Défense sous François Hollande et actuel ministre des Affaires étrangères du Président Macron Jean Ives LEDRIAN s’invite au débat depuis la signature de l’accord d’Alger en 2015, en disant que « Le nord et le sud ont essayé de vivre ensemble, cela n’a pas été possible, qu’il faille désormais faire chambre à part ».

À la fin du mois de  mai, face à la critique avancée contre l’opération « Barkhane », par la société civile qui la trouve inactive, le même Jean Ives LEDRIAN a lancé à la face des Présidents des pays du G5-SAHEL qu’ils sont laxistes dans la lutte contre le terrorisme et d’ailleurs que « Barkhane » ne peut pas tout faire et qui n’est pas là pour l’éternité.

Il a enfoncé le clou en disant que les autorités des pays du sahel ne doivent pas rester dans une zone de confort ou penser que « Barkhane » est derrière eux. En sommes toutes ces insinuations ne sont pas un fait du hasard. Un plan minutieux dont IBK a connaissance a été préparé !

À la veille des élections de juillet 2013, n’est-ce pas que c’est lui qui a promis aux autorités socialistes une large autonomie pour  la région de Kidal ? IBK n’est-il pas au centre de ce partage programmé ?

N’est-ce pas que c’est à la veille des élections présidentielles qu’il s’est rendu à Kidal pour demander les voix des rebelles contre l’unité et l’intégrité de la République ? Tous ces faits nous interpellent.

C’est donc au peuple d’assumer sa souveraineté !

SourceLe Carrefour

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