Il faut blâmer avec la plus grande fermeté nos autorités compétentes chargées de nous donner une route à hauteur de souhait. Car c’est avec nos impôts, taxes sans oublier les multiples péages juchés sur nos différentes routes nationales. D’ailleurs la question relative à ses taxes doivent faire l’objet d’une révolte car on se demande où vont des millions de FCFA payés par les voyageurs à chaque qu’ils accèdent à une région. Il faut aussi mettre en cause tous les services rattachés aux départements du ministère des transports de la mobilité. L’on a l’impression de voir des structures qui n’existent que de nom pour la sécurisation de nos routes. Chaque année, ce sont des millions qui sont jetés pour ses structures avec des résultats pas bénéfiques.
La direction nationale des routes, sensées élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine des routes et des ouvrages d’art, et d’assurer la coordination et le contrôle de l’activité des services et organismes semble tomber dans un mutisme qui ne dit pas son nom.
Les grosses sanctions peuvent être les seules mesures dissuasives pour freiner les accidents de la route. Il est du devoir de l’Etat aujourd’hui de faire payer à chaque citoyen n’ayant pas respecté le code la route une faramineuse somme. A titre d’exemple, si on faisait payer 75 000 respectivement à chaque conducteur qui dépassait la vitesse recommandée, à ceux qui bruleront les feux de signalisation, aux partisans de la surcharge, aux utilisateurs de téléphone au volant, on rabaissera sans nul doute à 98% de nos accidents.
C’est vrai que certains évoqueront l’incivisme qui caractérise un certain nombre de Maliens. Mais le seul remède à tout cela reste la responsabilité de l’Etat qui doit s’assumer. Pensez –vous que je brûlerai une deuxième fois le feu après avoir été sévèrement puni une première fois ? Certainement pas.
223infos.net avec La Sirène