Demain Mardi, le 27 Janvier 2015, reste une date mémorable pour la rédaction du journal ‘’Le Témoin’’. Votre hebdomadaire d’informations générales et d’analyses a vu le jour sur la place publique à cette date précise et soufflera dans quelques heures sa première bougie.

 

Ce premier anniversaire, vous l’aurez constaté, coïncide avec le 49e numéro du journal. 49 sur 52, soit trois parutions pour boucler l’ensemble des éditions annuellement exigibles de notre périodicité. Cet indicateur de constance, toutes proportions gardées, est un motif de fierté pour la rédaction ainsi que pour l’ensemble du personnel, qui peuvent prétendre avoir relevé au moins un défi : celui de la régularité, un pari difficile à gagner sur un échiquier médiatique malien où, les moyens de survivance s’obtiennent plus facilement par clientélisme que par conformité aux valeurs du métier.

Une année n’est par ailleurs qu’une goutte d’eau et compte si peu dans la vie d’un organe de presse. Mais, il est tout aussi évident que c’est une succession de repères temporels qui font l’histoire. Il est donc en toute logique qu’un regard soit jeté, à l’occasion, sur le contrat moral passé avec le public à la naissance du journal.

Il y a un an, en effet, ‘’Le Témoin’’ prenait date en souscrivant au crédo de remplir convenablement sa place sur la tribune clairsemée d’une espace qui brille par l’avènement exponentiel de nouveaux titres sans combler pour autant la soif d’informations plus crédibles, les attentes d’une approche plus objective dans leur traitement.

Douze mois après, les infatigables animateurs de votre journal n’ont aucune raison de rougir. Ils auront été présents à tous les rendez-vous de l’actualité et leur ont imprimé leurs marques si bien que le label ‘’Le Témoin’’ s’est construit une enviable notoriété. En attestent les signaux positifs de ceux qui nous ont attentivement observés, les lecteurs, auxquels l’opportunité sera très prochainement offerte pour se prononcer sur le produit, dans le cadre d’un supplément à paraitre.

Il va sans dire que nous n’en éprouvons non plus aucune gloriole. Et, si nous nous retenons de jubiler, c’est que nous sommes conscients que les hauteurs que nous ciblons relèvent d’une œuvre de longue haleine. Et, pour paraphraser le Poète : «(…) Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’art est long et le temps est court».

C’est à ce nouveau bail Sisyphien que nos lecteurs sont conviés. Qu’ils soient remerciés de nous excuser tant de lacunes que nous sommes tenus de corriger pour continuer à mériter leur confiance, leur indulgence.

A . K.

Source: Le Témoin