Le livre intitulé “l’Art de la réussite” du jeune juriste d’affaires malien, Mohamed Yoroté, est désormais disponible dans les librairies et chez son éditeur, Editions Gafé. Cet ouvrage livre des astuces aux personnes désireuses de se lancer dans l’entreprenariat, à travers des exemples de réussite dans différents domaines. Le livre a été officiellement lancé le samedi 14 mars dernier à Bamako dans un hôtel de la place.
Comment aider les personnes qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat et les entrepreneurs de pouvoir mieux s’épanouir ? Voilà la question qui pourrait être en gros la portée de ce premier ouvrage du jeune écrivain et juriste d’affaires malien, Mohamed Yoroté, paru chez les Editions Gafé. La cérémonie de lancement du livre organisée à l’Institut supérieur d’informatique et de management (Ism) a eu lieu le samedi 14 mars dernier à Bamako, en présence de plusieurs personnalités, notamment l’ancien Premier ministre Moussa Mara, l’ancien ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra et Mme Sissoko, chargée de mission au Ministère de l’Entreprenariat.
Prenant la parole, la directrice des Editions Gafé, Aicha Diarra, parlera d’un fait du hasard en évoquant sa rencontre avec ce brillant auteur dont le titre de son manuscrit “L’art de la réussite” a, dans un premier temps, suscité le doute chez la jeune dame, mais qui au finish sera épatée par le contenu et le talent du jeune écrivain : “Quand Mohamed m’a dit le titre de son ouvrage, je m’étais dit que ce sont des choses qu’on trouve généralement sur l’internet, mais c’est quand j’ai lu le livre de A à Z que j’ai compris la protée de ce livre empreint d’humanisme et de qualités, non seulement sur le plan littéraire, mais aussi sur le plan intellectuel”, confie Aicha Diarra qui précise qu’on ne peut pas trouver sur internet les astuces et conseils que contient cet ouvrage.
Dans la présentation de l’ouvrage, Lamine Seydou Traoré, président de Tsm, dira que cet ouvrage est très pragmatique. Selon lui, la réussite dans ce livre est définie par trois choses : l’équilibre financier, spirituel et social. Il affirme n’avoir jamais vu autant de spiritualité d’entreprise dans un livre.
Le rôle primordial de tout art, selon l’auteur, Mohamed Yoroté, est d’aider les gens à se mouvoir dans la société et d’accéder au plein épanouissement. “C’est partant d’un constat récurrent et d’un pincement au cœur que je me suis mis à écrire ce livre à travers mes expériences professionnelles dans le domaine de l’entreprenariat et des échanges avec des entrepreneurs avec lesquels je travaille. J’ai écrit cet ouvrage en vue de combler un vide dans l’accompagnement des entrepreneurs et d’autres personnes désireuses de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale”, nous explique-t-il.
A l’en croire, dès l’entame de l’ouvrage, une série de questions sous forme d’introspection est mise à la disposition du lecteur qui pourra l’aider dans sa prise de décision ; à l’aider à savoir si le monde de l’entreprenariat est fait pour lui. Si le bienfondé de cette démarche est réel, il peut alors se lancer. Dans le cas échéant, il peut continuer à être un bon salarié “car évoluer c’est céder à la fatalité”.
L’une des particularités de cet ouvrage, selon l’auteur, c’est qu’il permet à chacun de donner un sens à sa vie et à se poser de bonnes questions à un moment donné de son évolution dans son domaine de prédilection.
De son côté, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, qui a d’ailleurs préfacé l’ouvrage, dira qu’il est un hymne de l’effort et du travail. Pour Mara, le livre nous apprend à nous battre pour notre propre épanouissement et celui de notre société. “Je suis vraiment satisfait de ce premier ouvrage du jeune Yoroté. Ce livre est salutaire pour le changement des mentalités des jeunes, surtout dans notre pays où les jeunes sont majoritaires. Ils ont besoin de conseils comme ceux donnés dans ce livre qui est vraiment inspirant”, conclut-il.
A noter que l’Ism, qui a organisé cette cérémonie de lancement, est un institut spécialisé dans la formation, notamment en sciences de gestion, en sciences informatiques, sciences de l’énergie, ainsi que sur les métiers des ONG, sans oublier la formation à l’accès au diplôme de l’expertise comptable (Descogef).
Youssouf KONE
Source: Aujourdhui-Mali