Le Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA) a abrité le jeudi dernier un point de presse co-animé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Lieutenant colonel Abdoulaye Maïga et son homologue en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Mohamed Salia Touré.
Ce point de presse avait pour objectif d’informer les Maliens sur le calendrier établi par le gouvernement pour les différentes échéances électorales. En sa réunion extraordinaire du Conseil des ministres, le chef du département en charge de l’administration territoriale, chargé d’organiser les élections a informé ses homologues de ce calendrier.
En clair, si ce calendrier est respecté, le Mali respectera alors la durée de la transition, fixée sous l’égide de la CEDEAO, d’une part et assurera, d’autre part, le citoyen lambda qui doutait du respect de la durée de la transition par les hommes en treillis.
Ainsi, le top départ de ce marathon électoral sera donné le Dimanche 31 Octobre 2021 avec la tenue du scrutin référendaire. Cette élection va permettre au Mali de se doter d’une nouvelle Constitution car l’actuelle présente des insuffisances.
Puis le dimanche 26 Décembre 2021, se déroulera l’élection des collectivités, c’est à dire des Conseillers communaux, des Conseillers de cercle, des Conseillers régionaux et du district. Pour ce scrutin, il y a un véritable couplage. En clair, toutes ces élections vont se tenir le même jour.
Le 27 Février 2022, se tiendra l’élection du Président de la République et des députés à l’Assemblée nationale. Les seconds tours dans le cas échéant, sont prévus respectivement pour le dimanche 13 mars 2022 (pour la présidentielle) et dimanche 20 Mars 2022 (pour l’élection des députés). Le Gouvernement estime que le couplage des élections permettra de réduire le coût des élections.
Pour ce qui concerne les conseillers de cercle et des régions, leurs mandat sont arrivés à terme depuis longtemps. La balle est désormais dans le camp des partis politiques qui doivent descendre sur le terrain pour convaincre leurs citoyens en leur présentant un bon projet de société.
En ce qui concerne les élections sénatoriales, selon le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, c’est le Référendum qui va le déterminer.
On peut dire que le Président de la transition, Bah N’Daw a exprimé sa volonté d’organiser les élections et rendre le pouvoir à un président civil démocratiquement élu, tel est aussi le souhait de la Communauté internationale.
Cela pourrait annoncer le retour de notre pays dans le giron des pays démocratiques du monde, afin de bénéficier de l’appui des partenaires qui depuis le coup d’Etat du 18 août, ont cessé de nous appuyer considérablement.
Seydou Diamoutené