Dans un contexte diplomatique tendu, l’armée française s’apprête à relever un challenge logistique d’une grande complexité. La base aérienne de Niamey est partie pour être le centre de gravité des opérations de désengagement du Mali, alors que la décision politique tardive a brouillé le calendrier.
A quelques minutes de l’aéroport civil de Diori Hamani, la base aérienne projetée (BAP) de Niamey est devenue, au fil des ans, un pivot de l’opération Barkhane. Avec son détachement d’avions de chasse et de drones de combat, elle produit depuis le Niger des effets dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne et constitue une part importante des moyens cinétiques de la force.
Comme lors des manoeuvres des premiers jours de février, qui ont vu la neutralisation d’une trentaine de terroristes dans la région malienne du Liptako, en appui d’une unité de la Task Force Takuba, composée de forces spéciales françaises et d’effectifs maliens.
Source: lesechos