Le 34ème bataillon du Génie Militaire abrite depuis le 19 décembre 2017, la formation de 500 forces armées et de sécurité a droit international humanitaire, les droits et la protection des femmes et des enfants. Les travaux d’ouverture de cette formation de trois jours, ont été présidés par le colonel major Abdoulaye Cissé, de l’Etat major général des armées, avec à ses côtés la coordinatrice générale d’ONU femmes au Mali, Mme Doucouré Marietou Diaby. Elle a été possible grâce au soutien financier de la Suède.
Cette formation, indique Mme Doucouré, se situe dans la continuité du partenariat entre Onu Femmes et l’Etat-major général de l’armée, dans le cadre de la mise en œuvre du programme femmes, paix et sécurité. Elle vise, dit-elle, à renforcer les capacités des forces armées et de sécurité pour prévenir et protéger efficacement les victimes de violences sexuelles et sexistes en situation de conflit. Ladite formation, déclare la coordinatrice générale d’ONU femmes au Mali, permettra à long terme, de réduire les différentes formes de violences faites aux femmes et aux filles en situation de conflit en lien avec les instruments juridiques sous régionaux, nationaux et internationaux. «Elle s’inscrit dans la volonté des autorités du Mali de renforcer le respect des droits humains par toutes les institutions nationales. Et concrétise l’engagement du pays à mettre en œuvre les conventions et traités qui prônent la protection des femmes pendant les crises. Notamment les résolutions 1325 et connexes (1820, 1888, 1889, 1960, 2106, et 2122 …) adoptées par le conseil de sécurité des Nations Unies, qui visent la réduction des effets préjudiciables des conflits armés sur les femmes tout en reconnaissant leur rôle dans la prévention le règlement, al consolidation de la paix et la réconciliation », indique Mme Doucouré Mariétou Diaby.
Le colonel major Abdoulaye Cissé, a salué le soutien sans faille d’Onu Femmes, la Suède aux côtés des forces de défense et de sécurité du Mali pour la protection des femmes et des enfants. En sommes, la préservation des droits de l’homme. Durant les trois jours, les stagiaires aborderont entre autres avec les instructeurs les modules sur les relations civilo-militaires ; le code de conduite des forces armées et de sécurité du Mali; le rôle des militaires dans la protection des femmes et des enfants pendant les conflits ; résolution 1325 rôle du personnel féminin dans le OMP (opération de maintien de la paix).
Rappelons que durant les deux premières phases du programme, au moins 6800 militaires ont bénéficié de ces séances de formation et de sensibilisation et 20000 attendent d’être formés.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain