Il y a quelques jours, le magazine américain The Blast publiait des documents de la plainte faite par laquana Morris, une jeune femme qui accuse le chanteur Drake de l’avoir agressé sexuellement. Une enquête avait ainsi été ouverte sur cette affaire en raison de l’absence de preuves.
Les faits remontent en 2017. Laquana Morris accusait Drake d’agression sexuelle. Mais faute de preuve l’affaire avait été classée. Mais cette affaire vient de resurgir puisque la victime a révélé que de cette agression sexuelle elle a été engrossée par le chanteur. Interpellé à ce sujet, le rappeur a reconnu avoir passé une nuit avec la jeune femme mais il n’avait pas depuis lors accepté de passer un test de paternité.
Vers la fin de l’année 2018, un accord avait été trouvé entre Drake et Laquanda Morris. Le rappeur lui aurait versé la somme de 350.000 dollars pour acheter son silence. Mais insatisfaite de l’accord trouvé, la jeune femme a décidé de porter plainte à nouveau. Cette fois-ci la plainte est portée contre les avocats du rappeur.
Au cours d’une audience, Laquanda Morris a profité de l’occasion pour dévoiler quelques détails sur ce qui s’était passé cette nuit là : “J’ai signé une entente avec Alexander Cabereiras [Un représentant de Drake, NDLR] le 23 janvier 2018. Je lui ai expliqué que j’avais été agressée sexuellement par le rappeur Drake, que Drake m’avait forcée à pratiquer du sexe oral. C’était inhabituel, puisque c’était plus du fétichisme. Il m’a demandé de cracher dans un verre doseur jusqu’à ce qu’il me dise stop. Après, il a versé le crachat sur mon visage et me répétait : ‘Je veux voir ton visage souillé‘”, peut-on lire sur la déposition de plainte.
“Drake affirme qu’elle a d’abord cherché à lui soutirer de l’argent pour son bébé présumé et qu’il assumerait l’entière responsabilité si l’enfant était le sien”, conclut le site américain The Blast, qui a donc pu consulter les documents remplis par la supposée victime, ce 19 juin 2019. L’enquête semble donc rouverte.
Contactés par plusieurs médias, les représentants du rappeur n’ont pas souhaité faire de déclarations.